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l’administration des Ponts et Chaussées répète ses gammes


Mobilisés de jour comme de nuit, les agents du service hivernal de l’administration des Ponts et Chaussées n’ont pas été surpris par l’alerte rouge et les pluies verglaçantes de ce mercredi 17 janvier.

«C’est l’hiver, ce n’est pas exceptionnel même si cela n’arrive pas tous les jours» lance, serein, Ralph Di Marco, responsable de la communication de l’administration des Ponts et Chaussées.

Et pour cause, la mise en place d’une alerte rouge nationale face au verglas, de 6 h à 14 h hier, n’a pas effrayé les agents du service hivernal : «Chaque hiver, on y est préparés.» Pas de panique, donc, pour le service dont «les équipes sont toujours prêtes en cas de besoin» entre novembre et mars afin d’assurer la sécurité sur 3 000 km de routes étatiques (autoroutes, chemins repris et routes nationales).

Bien qu’il fût prévu que la neige prenne le relais des pluies verglaçantes dans l’après-midi, l’administration des Ponts et Chaussées dispose du personnel suffisant afin de poursuivre la sécurisation des routes pendant 24 heures de suite.

«Au total, environ 90 personnes travaillent au service hivernal qui est actif 24 heures sur 24.» Dans la nuit de mardi à mercredi, deux sorties ont eu lieu afin de réaliser un traitement préventif en salant les autoroutes. «À cause du verglas, il faut que l’on tourne en continu, car dès que le sel est dilué par la pluie, ça devient le chaos» explique Ralph Di Marco.

«Que la route soit prête à 6 h du matin»

Pour les équipes de l’administration des Ponts et Chaussées, l’objectif de la nuit est de «faire en sorte que la route soit prête à 6 h du matin, avec le début du trafic et des heures de pointe». Le reste de la journée, place au «traitement curatif» afin de maintenir des bonnes conditions de circulation.

Bien qu’ils soient expérimentés et préparés, les agents du service hivernal restent tributaires de la météo. «On ne peut pas être partout, donc parfois, quand il y a des grosses chutes de neige, c’est inévitable que telle ou telle route ne puisse pas être déblayée.»

Hier, avant que la neige fasse son apparition en fin de journée, l’administration des Ponts et Chaussées était satisfaite du travail accompli sur ses routes, parfois plus sécurisées pour les piétons que les trottoirs devenus des miroirs.

Pour cela, un seul allié : le sel. «En moyenne, on stocke 20 000 tonnes de sel chaque hiver.» La consommation, elle, varie. Lors de l’hiver 2017-2018, 29 500 tonnes de sel ont été répandues sur les routes, contre 15 200 tonnes en 2019-2020.

«En 2017-2018, on a beaucoup salé, pourtant il a peu neigé. Les gens croient qu’on sale seulement quand il neige ou qu’il fait froid, mais ce n’est pas vrai» tient à préciser Ralph Di Marco.

Lorsque le thermostat affiche des températures négatives, mais que le temps est sec, nul besoin de saler. «Par contre, s’il fait 2 ou 3 degrés, qu’il y a un peu de brouillard et d’humidité la nuit et que les températures risquent de descendre, là, on sort.»



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