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La vignette verte d’assurance auto va disparaître à cette date précise


La fin du traditionnel papier vert en carton apposé sur les pare-brises approche. La célèbre vignette, requise pour attester de l’assurance automobile, sera bientôt supprimée. Désormais, tout passera au format dématérialisé, marquant ainsi une transition vers des procédures plus modernes et écologiques.

Le 7 décembre dernier, le gouvernement a dévoilé les détails concernant la suppression prévue à partir d’avril 2024 de la vignette verte et de l’attestation d’assurance, documents incontournables jusqu’alors pour tous les automobilistes. « Tous les véhicules motorisés restent soumis à cette obligation d’assurance qui ne change pas. », a souligné le cabinet du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire.

La fin de la vignette verte sur votre pare-brise

À partir d’avril 2024, l’amende redoutée de 35 euros en cas d’absence de mise à jour de la vignette ou d’oubli de l’attestation à la maison ne sera plus qu’un lointain souvenir. La corvée annuelle de glisser ce carré vert dans le porte-vignette du pare-brise, pratiquée par les automobilistes depuis 1986, s’éclipse pour faire place au FVA, le fichier des véhicules assurés, aujourd’hui quasiment infaillible à 100 %.

Dorénavant, les forces de l’ordre pourront, avec simplicité, vérifier via la plaque d’immatriculation si le véhicule contrôlé est bel et bien assuré. Autre élément à noter : à partir d’avril 2024, lors du renouvellement ou de la souscription d’un nouveau contrat, les assureurs auront l’obligation d’envoyer un « mémo » détaillant le contrat à l’assuré.

Une nouvelle procédure dématérialisée plus fiable et écologique

La Fédération professionnelle France Assureurs a exprimé sa satisfaction quant à ce décret qui, selon elle, « simplifiera la vie des automobilistes », comme elle l’a indiqué à l’Agence France-Presse. Au-delà de son aspect pratique, la dématérialisation répond à une préoccupation écologique, visant à réduire les émissions de 1 200 tonnes de CO2 générées par l’impression des cartes vertes et la fourniture de colle, ainsi que l’a rapporté Le Monde.

Le cabinet du ministère a également mis en lumière les désavantages antérieurs liés à l’adhérence des vignettes au pare-brise. Par ailleurs, la délégation interministérielle de la sécurité routière a souligné l’objectif de lutter contre la fraude grâce à un fichier numérique fiable, remplaçant ainsi un système papier sujet à la falsification.

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Un format simplifié pour les automobilistes

La suppression de la vignette verte offre aussi l’occasion de mettre en lumière l’importance de l’assurance et de promouvoir une éducation accrue à ses divers aspects. À noter que l’assurance ne se résume pas uniquement au remboursement des dommages sur le véhicule, elle constitue une protection cruciale contre les frais liés aux blessures en cas d’accident.

En 2022, la délégation interministérielle a rapporté que plus de 206 000 personnes ont été sanctionnées pour conduite sans assurance, dépassant ainsi les 147 000 sanctions liées à l’absence de permis. Enfin, Sébastien Acedo, rédacteur en chef délégué de L’Argus de l’Assurance, a indiqué au micro de Sud Radio que la suppression de la vignette verte pourrait générer des économies pour l’État. Celles-ci sont estimées aux alentours de « 90 millions d’euros ».





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