La théorie de Thomas Tuchel sur Jules Koundé se confirme

Le défenseur du FC Barcelone, Jules Koundé, a longtemps été une cible de Thomas Tuchel. Ce dernier, lorsqu’il était à Chelsea, est passé tout près de le signer, avant de se raviser. Et ce weekend-, le Barça a vu et vécu pourquoi l’entraîneur allemand n’avait pas finalement fait le grand saut pour le défenseur français.

Cette saison, Jules Koundé est l’un des meilleurs joueurs du Barça. Repositionné dans l’axe de la défense, le Français a connu un début de saison excellent, avant de connaitre un coup de mou face à Grenade. Dépassé face aux attaques de Brian Zaragoza, Koundé s’est finalement blessé. Il a ainsi raté plusieurs matches importants, dont le Clasico, et les rassemblement de l’équipe de France. De retour comme titulaire, il a disputé quelques matches, mais ce dimanche, face à Alaves, il a vécu une journée très difficile.

Face à Samuel Omorodion, le défenseur du Barça a quasiment perdu tous ses duels. Même s’il ne peut rien sur le but de « Samu », il a été bousculé et battu par le joueur espagnol d’origine nigériane. Xavi Hernandez a même été obligé de changer Koundé et Araujo, faisant passer le premier de l’axe centrale au couloir droit et vice-versa.

Thomas Tuchel avait-il raison sur Jules Koundé ?

Ce lundi, le journal catalan Sport est revenu sur ce match et la première période catastrophique de Koundé. Selon le média, c’est exactement la raison pour laquelle Thomas Tuchel, à l’époque coach de Chelsea, n’avait pas fait le forcing pour signer Jules Koundé. Tuchel considérait que Koundé était trop petit pour être un grand défenseur central de Premier League. Ainsi, le coach allemand souhaitait le même non pas au centre de la défense, mais sur un coté, dans une défense à 3. Tuchel doutait que Koundé, avec sa taille, puisse rivaliser avec les grands attaquants que compte la Premier League. Dans un championnat où il faut affronter Erling Haaland ce week-end, puis Ollie Watkins l’autre, puis Ivan Toney, Hojlund… il faut avoir de grandes capacités physiques pour s’imposer.

Dans le championnat espagnol, les attaquants de pointe ne sont pas souvent aussi imposants qu’en Angleterre. En Liga, en effet, l’accent est mis sur la vitesse, la vivacité au profit de la puissance. Mais face à Samu, qui allie vitesse et puissance, Jules Koundé a eu beaucoup de mal. Ce qui confirme ce que redoutait Thomas Tuchel.

Face à Alaves, dès que Ronald Araujo a été repositionné dans l’axe, Samu Omorodion a disparu de la circulation. Après l’heure de jeu, son entraîneur, Luis Garcia, l’a même remplacé.