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la prudence est de mise dans ces départements au printemps


Chaque année, elles font parler d’elles et avec le réchauffement climatique, elles apparaissent de plus en plus tôt. Les chenilles processionnaires font leur retour et la présence de ces insectes nuisibles n’est pas à prendre à la légère. Mais il existe certains départements dans lesquels elles sont plus présentes que d’autres et il convient donc d’être vigilant.

Ce sont en fait deux espèces qui sont présentes en France. La première est la chenille processionnaire du pin de couleur brun orangé qui colonise les résineux de la famille du pin. La deuxième est la chenille processionnaire du chêne de couleur argenté qui vit dans les arbres de cette même famille. La larve de ce papillon vit la plupart du temps dans son cocon de soie et ne sort que pour se nourrir des feuilles ou des épines.

Les chenilles processionnaires sont présentes sur tout le territoire

Cet insecte tient son nom du fait que les individus se déplacent en file indienne. Et d’après les données rassemblées par l’Observatoire des Chenilles Processionnaires, plus aucun département français n’est épargné. En effet, que ce soit une espèce ou l’autre, elles sont présentes sur tout le territoire. C’est ce qui ressort des remontées d’observation effectuées entre 2007 et 2022.

Néanmoins, les chenilles processionnaires du pin n’ont pas été observées dans certains départements du nord et de l’est de la France. L’espèce du chêne quant à elle serait absente d’une quinzaine de départements du sud et en Corse. Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a pas eu d’observation remontée que les départements « ne sont pas concernés par la problématique« , avertit l’OCP.

Une colonie de chenilles processionnaires dans un arbre

crédit photo : Shutterstock Une colonie de chenilles processionnaires dans un arbre

Les poils des chenilles processionnaires contiennent une toxine

La prudence est donc de mise. Et le risque est bien réel pour les humains comme pour les animaux domestiques. Si elles ne piquent pas, ni ne mordent, les chenilles processionnaires se défendent par l’intermédiaire de leurs poils « qui sont autant de microscopiques aiguilles ou harpons », comme l’explique l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

« Les poils urticants contiennent une protéine toxique très irritante et inflammatoire : la thaumétopoéine. », détaille ainsi l’ANSES. Et ceux-ci sont très légers et sont transportés par le vent. L’insecte, s’il se sent menacé, libère ses poils qui vont directement se planter dans leur cible. En résultent des réactions allergiques avec des rougeurs sous formes de plaques ou de cloques dans la plupart des cas.

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