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La promesse folle de Emerse Faé pour le Mondial


Emerse Faé vise gros. L’actuel sélectionneur de l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire a dévoilé ses ambitions. Outre la Coupe d’Afrique à venir, au Maroc, il espère réussir un parcours XXL au Mondial 2026.

Emerse Faé envisage un avenir prometteur pour son mandat en tant que sélectionneur de la Côte d’Ivoire. Après avoir remporté la CAN devant les supporters de son équipe, une compétition qu’il avait précédemment abordée en tant qu’adjoint, le coach quadragénaire partage ses objectifs à venir dans une interview accordée à AS. Il nourrit notamment l’ambition de briller lors du Mondial 2026.

Emerse Faé pense à la Coupe du Monde

« Nous avons deux priorités : nous qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique et défendre notre titre au Maroc, puis nous qualifier pour la prochaine Coupe du Monde en atteignant au moins les quarts de finale », déclare-t-il. À noter que la Côte d’Ivoire a participé à la Coupe du Monde à trois reprises dans son histoire (2006, 2010, 2014), sans jamais parvenir à dépasser le premier tour. Avant le Maroc, demi-finaliste de l’édition 2022, seuls trois pays africains étaient parvenus à atteindre les quarts de finale de la compétition : le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010).

Emerse Faé

« Je suis bien parti, mais je dois prouver ma valeur lors des deux prochaines compétitions avec la Côte d’Ivoire », ajoute Faé. « Je vise également à contribuer au développement du football ivoirien au niveau local », ajoute-t-il. L’ancien milieu de terrain revient ensuite sur l’humiliation subie face à la Guinée équatoriale en phase de poule, où sa sélection a failli être éliminée. « C’était très difficile, je n’arrivais pas à croire que nous avions perdu 4-0 et que nous étions presque éliminés », témoigne-t-il.

« L’ambiance dans le vestiaire était catastrophique, personne ne parlait, tout le monde avait le visage fermé et les yeux humides ». Enfin, Emerse Faé évoque sa promotion en cours de compétition, après le départ de Jean-Louis Gasset, seulement quatre jours avant les huitièmes de finale. « Le mercredi matin, le président m’a demandé si je me sentais capable de remplacer l’entraîneur démissionnaire, et je n’ai pas hésité à relever le défi, malgré les rumeurs sur Hervé Renard », assure-t-il.

Emerse Faé, le récit d’un déclic

« Je me concentrais sur la préparation du match contre le Sénégal, donc je n’ai pas prêté attention à ces rumeurs ». Un match qu’il a bien préparé d’ailleurs. Avant d’affronter le Sénégal, la situation de la Côte d’Ivoire était précaire. L’équipe avait subi une défaite contre la Guinée Équatoriale (4-0) et devait compter sur la victoire du Maroc contre la Zambie pour accéder aux huitièmes de finale face à une équipe sénégalaise ayant remporté tous ses matchs de poule.

Emerse Faé

« Avant d’affronter le Sénégal, bien sûr, nous avions la crainte de l’échec. Nous craignions d’être éliminés, de ne pas voir d’amélioration entre le match contre la Guinée Équatoriale et celui contre le Sénégal. En tant qu’êtres humains, nous ressentions de la peur. Même en préparant minutieusement, il subsiste toujours une part d’incertitude, une incertitude quant à la réalisation de nos plans. Donc oui, nous avions cette appréhension de l’échec. Mais je pense que c’est une crainte partagée par tout entraîneur, même le plus expérimenté », a-t-il assuré sur le plateau de Talents d’Afrique.

« Notre priorité était d’abord de remonter le moral des joueurs après deux jours très difficiles. La situation était insoutenable. Nous devions restaurer un peu de confiance, de joie dans les cœurs et les esprits des joueurs. Ensuite, il était nécessaire de travailler tactiquement car il y avait des lacunes lors de la phase précédente. Des choix devaient être faits », a révélé Emerse Faé.



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