à la uneCameroun

La libération du sous-préfet de Bamenda II, Nicholas Nkongho Manchang, suscite des interrogations et des contradictions


Des rapports divergents circulent actuellement concernant la libération de Nicholas Nkongho Manchang, le sous-préfet de l’arrondissement de Bamenda II, qui avait été enlevé avec cinq autres personnes. Malgré des preuves vidéo confirmant sa libération, l’histoire devient perplexante à mesure que le gouverneur Adolphe Lele Lafrique et le sous-préfet lui-même font des déclarations contradictoires.

Le gouverneur Lele Lafrique a déclaré lors d’une allocution publique à Dunga Mantung que l’armée avait rapidement exécuté les instructions du président Paul Biya, ce qui a conduit à la libération du délégué du gouvernement. Le message du gouverneur suscite un grand émoi car il laisse entendre que les hauts fonctionnaires du gouvernement ont mis en place un plan bien organisé pour assurer la libération de Manchang.

Cependant, dans une autre vidéo qui a émergé, Manchang décrit sa propre évasion, la créditant à une « intervention divine ». Selon le rapport, il aurait réussi une marche de 10 heures pour assurer sa liberté. Le récit contradictoire laisse le public incertain quant aux circonstances réelles entourant sa libération.

Dans un revirement déroutant, le gouverneur Lele Lafrique a confirmé que les cinq personnes prises en otage par le délégué du gouvernement sont toujours détenues. Ce développement soulève de nombreuses questions sans réponse, notamment sur les différents sorts réservés aux otages et l’affirmation du gouverneur selon laquelle les directives du président Biya ont été cruciales pour la libération de Manchang.

L’incertitude persistante incite à une enquête approfondie sur les circonstances entourant l’évasion du délégué du gouvernement, tandis que ses compagnons restent entre les mains des ravisseurs. Le gouverneur a affirmé que les directives présidentielles ont réellement influencé sa libération, mais Manchang prétend que c’est le résultat de sa propre détermination et peut-être d’une intervention divine.

De plus, les récits contradictoires soulèvent la question de savoir si les forces de sécurité auraient agi pour assurer la libération des otages sans instructions directes du président Biya. Si l’intervention militaire dépend uniquement des ordres présidentiels, cela soulève des préoccupations quant à l’impartialité et à l’efficacité des forces de l’ordre pour faire face à de telles crises.

La libération de Nicholas Nkongho Manchang demeure un sujet d’incertitude et suscite des inquiétudes quant à la transparence des actions gouvernementales face aux défis de sécurité, laissant les Camerounais dans l’attente de réponses sur les circonstances exactes entourant la libération du sous-préfet kidnappé. À mesure que plus d’informations seront disponibles, le scepticisme de la communauté grandit, et elle réclame une enquête approfondie sur les rapports contradictoires entourant cet enlèvement largement médiatisé.





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp