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La DGSN demandent des sanctions contre les éléments du BIR qui ont tabassé un policier


Les responsables de la Délégation de la Sûreté nationale (DGSN) ont récemment soumis une requête à la présidence de la République pour demander des sanctions à l’encontre des éléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) qui ont violemment agressé un policier. Cette affaire, qui a suscité de vives réactions, a été rapportée par plusieurs témoignages parvenus à la rédaction de CamerounWeb.

Selon ces témoignages, le policier en question aurait été victime d’une violente agression de la part d’un groupe de soldats du BIR. Apparemment, le policier n’aurait rien fait de grave pour mériter un tel traitement, mais les soldats se seraient acharnés sur lui et l’auraient torturé pendant plusieurs heures.

Le témoignage d’un collègue du policier agressé apporte des éclaircissements sur les circonstances de cette violente altercation. En effet, l’OP2 Mbenoun était en service au central de la base 1000 lorsqu’il a remarqué un groupe de personnes assises sur un balcon métallique. S’approchant d’eux, il a rapidement identifié ces individus comme étant des militaires du BIR, reconnaissables à leurs rangers et autres accessoires caractéristiques. L’OP2 Mbenoun a alors gentiment rappelé à ces militaires qu’ils n’étaient pas autorisés à s’asseoir à cet endroit.

Malheureusement, cette remarque anodine a déclenché une réaction violente de la part des nombreux soldats présents. Ils ont enlevé le policier et l’ont emmené vers un quartier connu de Bertoua, entre le transport et les finances, où ils l’ont fouetté à tour de rôle avec leur ceinturon. Face à cette agression, le policier a tenté de se défendre, mais l’un des militaires l’a menacé de mort s’il osait résister.

Face à cette affaire choquante, les responsables de la DGSN ont décidé d’agir en saisissant la présidence de la République. Ils demandent que des mesures disciplinaires soient prises à l’encontre des éléments du BIR responsables de cette agression. Il est primordial que de tels actes de violence policière ne restent pas impunis et que la justice soit rendue.

Cette affaire soulève une fois de plus la question de la violence policière au Cameroun et met en lumière la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de responsabilisation des forces de sécurité. Les autorités doivent prendre des mesures fermes pour garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir et pour instaurer un climat de confiance entre la police et la population.



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