Julien Cohen dénonce les « arnaques » de certains acheteurs, « Ils ont fait de grosses conneries »

Depuis son apparition sur les écrans en 2017, l’émission Affaire Conclue a rapidement conquis le public. Ce succès ne repose pas uniquement sur le concept. Les bonnes audiences sont aussi dues à la personnalité des acheteurs professionnels. Parmi eux, Julien Cohen, avec ses inoubliables lunettes bleues et surtout son expertise incontestée dans le domaine des antiquités, fait partie des figures emblématiques du programme. Invité sur le plateau de Chez Jordan sur C8, l’ancien partenaire de Pierre-Jean Chalençon s’est livré sur les agissements douteux de certains de ses anciens collègues.

Malgré sa popularité, Julien Cohen avait surpris les téléspectateurs en annonçant son départ en décembre 2021. Le rythme soutenu des tournages et l’impact sur sa vie personnelle étaient les raisons invoquées de cette décision, prise en concertation avec son épouse Karine. « Il y a les enfants, et surtout ma femme. Ma femme, c’est ce qu’il y a de plus important dans ma vie. C’était très compliqué. […] Je remercie France 2 et Jean-Louis Blot d’avoir lancé cette émission en 2017. Je suis heureux d’avoir fait ce que j’ai fait. Si je n’avais pas eu tous ces projets, peut-être serais-je encore resté. Je continuais à m’y amuser, même si c’était très chronophage », avait-il confié lors d’un entretien avec Télé-Loisirs.

Julien Cohen dans l’émission Chez Jordan : il évoque certaines « arnaques » pratiquées en coulisses par des acheteurs emblématiques d’Affaire Conclue

Ce lundi 8 avril, lors de son passage sur le plateau de Jordan de Luxe sur C8, Julien Cohen a révélé avoir rompu les liens avec la majorité de ses anciens collègues acheteurs. Ce dernier évoque des pratiques douteuses en coulisses, notamment des comportements pouvant frôler l’illégalité. « Certains ont fait de grosses conneries », a-t-il affirmé, bien qu’il ait choisi de ne pas entrer dans les détails.

Ces allégations ont naturellement poussé l’animateur à chercher des précisions sur la nature des actes commis. Des potentielles « arnaques » ?  Le brocanteur de 57 ans indique seulement : « Ça pourrait être associé ». Ce n’est pas la première fois que l’émission se trouve au cœur de polémiques. Des « mensonges » de la production avaient déjà été exposés par Patricia Casini-Vitalis, ancienne commissaire-priseur de l’émission.

crédit photo : C8 Face à Jordan de Luxe, Julien Cohen témoigne de « grosses conneries » faites par certains acheteurs d’Affaire conclue.

Julien Cohen assure avoir « sauvé la tête » de certains de ces anciens collègues

Selon Julien Cohen, bien que les actions de ses anciens collègues aient gravement dégradé l’image du programme, il avait pris la décision de défendre leur cause auprès des producteurs. « Pour être très honnête, il y en a, à qui, j’ai sauvé leurs têtes sur cette émission parce qu’à un moment, j’étais bien écouté », a-t-il assuré.

Il précise également que les personnes mises en cause sont des acheteurs bien connus des téléspectateurs de France 2 « qui ont bien déconné » selon ces termes.

Lors de cet interview, Julien Cohen a aussi décrit la relation conflictuelle avec son ancienne collègue Caroline Margeridon. Sur ce même plateau, cette dernière avait confié à propos de son ancien acolyte : « Je pense que la production est venue me chercher pour contrer Julien Cohen, on ne met pas deux coqs dans une basse-cour, donc ils ont cherché une poule, moi accessoirement ». De son côté, l’acheteur laisse entendre que les conflits était dûs à la brocanteuse qui se mettait trop en avant : « Peut-être qu’elle avait un peu trop envie d’exister face aux caméras ».

crédit photo : France 2 Depuis son départ en 2021, la relation entre Julien Cohen et Caroline Margeridon semble ne pas s’être arrangé.

En tout cas, Julien Cohen ne ferme pas la porte à un éventuel retour à la télévision. « Si demain, j’ai l’opportunité d’avoir ma propre émission, je regarderai le projet. Mais cela ne pourra pas être en quotidienne. Si on me demande de développer une émission sur la brocante, j’aimerais bien », avait-il avoué.