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Judith Godrèche accuse Benoît Jacquot de viol : la Cinémathèque prend une décision radicale



Après les accusations de Judith Godrèche formulées à l’encontre de Benoît Jacquot, la Cinémathèque française a décidé de déprogrammer un film du réalisateur. L’un de ses longs-métrages était diffusé lors d’un festival.

Judith Godrèche a brisé le silence. Le 6 janvier 2024, la comédienne avait porté de lourdes accusations à l’encontre du réalisateur Benoît Jacquot. Elle accuse alors ce dernier de viols et agressions sexuelles. Les faits se seraient déroulés dans les années 80. Elle était alors âgée de 14 ans alors que le réalisateur avait 25 ans de plus qu’elle. Un mois après ces premières accusations, Judith Godrèche portait plainte contre son supposé agresseur. De son côté, Benoît Jacquot a démenti ces allégations en affirmant que leur rapport était « amoureux », et qu’il n’y avait pas eu d’emprise. 

D’autres comédiennes avaient alors témoigné à leur tour de comportements déplacés émanant de Benoît Jacquot. C’est le cas de l’actrice Julia Roy qui a dénoncé des « violences verbales et physiques » ainsi que sa consœur Isild le Besco qui faisait part de « violences psychologiques ou physiques”. Depuis, Judith Godrèche a multiplié les apparitions dans les médias. Elle a d’ailleurs livré un discours poignant lors des César 2024. « Depuis quelque temps, je parle, je parle, mais je ne vous entends pas. Ou à peine. Où êtes-vous ?« , avait notamment lâché la mère de Noé, fruit de ses amours avec Dany Boon, et Tess, née de sa relation avec Maurice Barthélemy face à l’assemblée.

Une annulation de dernière minute

Lundi 4 mars 2024, un communiqué publié par la Cinémathèque française révèle que l’institution a décidé de déprogrammer un film de Benoît Jacquot qui était diffusé pendant la 11e édition du Festival de la Cinémathèque française en réponse aux accusations de Judith Godrèche. « La Cinémathèque française annule la projection du film Les Ailes de la colombe de Benoît Jacquot le mercredi 13 mars à 14 heures”, peut-on lire dans cette missive relayée par Libération. Pour rappel, Benoît Jacquot reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.



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