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Jean Reno : cette leçon d’humilité que lui a donnée Johnny Hallyday bien avant de mourir



À l’occasion de la sortie de son premier roman, Jean Reno s’est confié sur cette nouvelle aventure à nos confrères de Paris Match mais pas que. L’acteur a évoqué son amitié avec Johnny Hallyday et cette fois où il lui a donné une belle leçon d’humilité.

Jean Reno se lance dans une nouvelle carrière, celle d’écrivain. L’acteur sort le 16 mai prochain son premier roman intitulé Emma. Il a profité de cette occasion pour se confier à nos confrères de Paris Match au sujet de cette aventure éloignée de celle du cinéma. Celui qui est monté sur scène lors d’un concert de Johnny Hallyday pour interpréter avec lui Toute la musique que j’aime, avec son ami, a également été critique envers le milieu du cinéma français. Le mari de Zofia a confié : « En fait, j’ai peu d’amis dans le métier, je crois que beaucoup d’acteurs sont dans le même cas. On ne s’embrasse pas sur la bouche en permanence, non. Un jour, avec Michel Piccoli, on a imaginé que ce serait sympa de créer un club d’acteurs et d’actrices, pour se retrouver, boire un coup ensemble, se donner des nouvelles. Et on s’est rendu compte que ce n’était pas possible. Peu de gens seraient venus ».

Pour lui, ce serait la faute aux jalousies et à l’envie entre comédiens. « Quand on est acteur, on vit sous le regard des autres, on en est dépendant. Et ça fait souvent ressortir le mauvais côté. Fragilisé, on peut devenir méchant », a-t-il analysé. Arrivé tard dans le milieu, le papa de six enfants est devenu une star à 40 ans grâce, notamment, à son rôle dans Le grand bleu. Jean Reno est revenu sur ce succès : « Si ce n’était pas pour ça, ce serait pour quoi, mon caractère ou mes potes qui me disent : ‘Eh ! Pour qui tu te prends ?’ Quoiqu’il y a un peu de ça aussi. Peut-être ».

« Tu me dis ça pour me faire ch*er ? »

Et de confier à Paris Match : « Je vous raconte une anecdote. Un jour, je déclare à Johnny [Hallyday] : ‘Johnny, je viens ­d’acheter une Ferrari’. Silence. Qui dure peut-être quarante secondes. Et il me répond de sa voix rauque [que Jean imite] : ‘Moi, j’en ai eu sept’. Je lui rétorque : ‘Tu me dis ça pour me faire ch*er ?’ Et il acquiesce ». Johnny n’était certes ni un professeur de philosophie, ni un ­recteur d’université, mais Jean Reno a considéré que « c’était sa manière de [lui] signifier : ‘Et alors ? Redescends, assieds-toi, on s’en fout' ».

« Moi, j’étais content de ma Ferrari, j’adore les voitures et les beaux objets… Et il m’a fait comprendre que non, il ne fallait pas continuer sur ce chemin, il n’est pas intéressant… », s’est souvenu l’acteur. Puis de conclure : « Il avait raison. Je l’adorais. Un ami comme ça, c’est formidable. Je ne lui ai plus jamais reparlé de cette Ferrari ! ». Une bonne leçon !



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