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« J’aurais dû le renvoyer dès le premier jour »


Le président du club de Naples, Aurelio De Laurentiis, s’est lâché sur l’entraîneur français Rudi Garcia qu’il a renvoyé il y a quelques semaines.

Le patron italien de Naples, Aurelio De Laurentiis, n’a pas la langue dans sa poche. Connu pour ses prises de parole intempestives, le président du club champion d’Italie en titre n’a pas mâché ses mots au sujet de Rudi Garcia, l’entraîneur français qui a été limogé après seulement 16 matchs à la tête du club napolitain. Dans une interview au Corriere dello Sport, le dirigeant italien a exprimé ses regrets de ne pas avoir mis fin plus tôt à l’aventure de Garcia, qu’il considère comme un échec cuisant.

Le court passage de Garcia à Naples

À 59 ans, Rudi Garcia a sans doute vécu l’une de ses pires moments en carrière à Naples. Libre depuis son limogeage à Al Nassr de Cristiano Ronaldo il y a quelques mois, l’ancien coach de l’OM avait été nommé sur le banc de Naples en juillet 2023. Ramené par De Laurentiis après le départ de Luciano Spalletti, qui avait mené le club à son premier titre de champion depuis 1990, Garcia a montré un visage peu reluisant.

Celui qui avait fait ses preuves à Lille, Marseille et Lyon s’est tout de suite signalé avec des choix tactiques qui ont changé le visage reluisant de Naples. Second choix de De Laurentiis, comme il le révèle maintenant, le Français a vu les choses s’empirer avec la prise de bec avec Victor Osimhen, la star du club.

« J’en ai consulté cinq ou six entraîneurs…avant Garcia »

Dans l’entretien avec le Corriere dello Sport, le président de Naples explique avoir tout tenté pour trouver mieux que Rudi Garcia en vain. « Le premier que j’ai contacté, c’est Thiago Motta. Ce n’est pas comme si j’avais mal vu, hein ? Mais il n’en avait pas envie. Parce que tu sais ce que c’est ? Vous venez prendre l’héritage de quelqu’un qui a remporté le championnat de cette façon. Et si les choses tournent mal pour moi, pensa-t-il, que dois-je faire ? C’est la même chose que Spalletti a dû penser. Il a dû se dire : je quitte cette ville en héros« , a d’abord avancé De Laurentiis.

« Ensuite, je suis allé voir Luis Enrique. Il a fait venir ses gens à Naples, m’a retenu pendant trois jours et m’a demandé beaucoup d’argent. Nous avons même trouvé un quasi-accord, mais ensuite il a dit non, car il voulait gagner encore plus. Et ce fut au tour de Nagelsmann. J’en ai consulté cinq ou six entraîneurs, pas plus. Mais j’ai dit quarante pour plaisanter, pour mélanger les cartes. Et finalement, j’ai atterri sur Garcia. Qui en Italie avait décroché deux deuxièmes places avec des vestiaires mouvementés, remplis de joueurs de haut niveau« , raconte De Laurentiis.

De Laurentiis (Naples) brise Rudi Garcia : "J'aurais dû le renvoyer dès le premier jour"

« J’aurais dû faire un coup de théâtre« 

Mais le mariage entre Luis Garcia et Naples a tourné au cauchemar. Dès le jour de sa présentation, De Laurentiis a eu des doutes sur la capacité du Français à s’intégrer au club et à la ville. Dans ses révélations, le président napolitain n’a pas loupé le coach français qui lui a fait renvoyer un employé apprécié du club.

« Le jour où je l’ai présenté à Capodimonte. J’aurais dû faire un coup de théâtre et dire : ‘je vous l’ai présenté, mais maintenant il s’en va’. Parce que quelqu’un qui vient et dit : ‘je ne connais pas Naples, je n’ai jamais vu de match…’ j’aurais dû comprendre. Et au lieu de cela, j’en ai ri. Le fait est qu’il l’a répété à d’autres reprises. Il lui aurait suffi de jouer le même football que Spalletti. Au lieu de ça, il a exigé que je renvoie un préparateur physique parfait, pour en appeler un qui… On me l’avait dit : « celui-là, il plaît aux joueurs » (ironique). J’aurais dû rester à Castel Volturno (le centre d’entraînement, ndlr) matin et soir« , a lancé De Laurentiis.

Le mal est fait. Si Naples version Rudi Garcia affichait un bilan de 8 victoires, 4 nuls et 4 défaites, la nouvelle version sous Walter Mazzarri n’est pas encore sortie de la boue. La cuisante élimination en milieu de semaine en Coupe d’Italie en est la preuve. Reste à savoir si les choses vont vite s’arranger pour Naples qui aura fort à faire contre le FC Barcelone en Ligue des Champions tout en cravachant pour remonter au classement en Serie A (5e actuellement à 14 points de la première place).





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