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‘Inconfort’ et souffrances en silence de Dion Ngute: quand RFI parle des ‘hautes instruction’ du SGPR

Dans un article publié ce mercredi 03 août, RFI décrypte les « très hautes instructions du président de la République dont use Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun ».

Dans l’article le correspondant de RFI au Cameroun revient sur les polémiques sur les batailles entre le SGPR et certains ministres autour des instructions du chef de l’Etat que Ngoh Ngoh transmet souvent à ces derniers et quelques fois au Premier ministre en personne.

Cette situation ou mieux, les ordres de Ngoh Ngoh aux ministres et au Premier ministre empiètent sur l’autorité de ce dernier qui ne peut même pas se plaindre. D’ailleurs dans l’article, notre confrère affirme avoir des échos des plaintes de Joseph Dion Nguté confessées en privé.

« Quant au très discret Premier ministre Joseph Dion Ngute, en fonction depuis janvier 2019 à la suite d’autres figures anglophones à partir de 1992, il est présenté comme un homme de devoir, peu porté à se plaindre publiquement de son inconfort que l’on dit confessé en privé. Le silence est, sous Paul Biya, un atout autant qu’une ressource politique », écrit RFI.

CI-DESSOUS DES EXTRAITS DE L’ARTICLE DE RFI


« Les « très hautes instructions du président de la République » ? La formule est désormais connue de tous les Camerounais et fait partie du vocabulaire populaire. C’est que, l’expression est contenue dans les correspondances officielles par lesquelles le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, transmet directement aux ministres, les directives attribuées à Paul Biya, pour le traitement de certains dossiers de la République. Ces documents, souvent réputés confidentiels, sont autant l’objet de fuites sur les réseaux sociaux que d’analyses des conflits politiques au sein du système ».


« Cette «technique» de gestion des affaires étatiques a remis au goût du jour deux tendances observées depuis quelques années : l’accentuation de la mise à l’étroit du Premier ministre, et concomitamment, le renforcement du pouvoir du secrétaire général de la présidence. «Dans un exécutif bicéphale, président de la République/Premier ministre, le Premier ministre ne peut survivre politiquement que s’il sait rester dans l’ombre du président de la République. Être Premier ministre, c’est donc déjà accepter de ne gérer que la portion congrue du système de gouvernance. Ce qui advient par la suite n’est que la somme du contexte et de la personnalité. Le contexte, c’est celui où le président de la République est de moins en moins capable d’être constamment en première ligne du fait de l’âge (89 ans, NDLR). La personnalité, c’est celle du secrétaire général de la présidence qui, moins que ses prédécesseurs, eux, plus effacés et plus discrets, ne sait pas rester en retrait », analyse Stéphane Akoa ».

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