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Imitation de signature à Etoudi: Emvoutou révèle pourquoi la Sénatrice Françoise puene a fait la prison

La milliardaire et nouvelle sénatrice nommée par Paul Biya, Françoise Puene alias Mami Nyanga a fait la prison de New Bell en 2012. Elle y avait été envoyée par la présidence de la République.

Très rouge de colère depuis qu’elle a appris que la femme d’affaires Bamiléké a été nommée Sénatrice, Marlène Emvoutou a décidé de dévoilé le passé de Mme Puene. Dans un texte publié dimanche 02 avril, Mvoutou révèle qu’en 2012, la nouvelle sénatrice élue a imité la signature du SGPR sur un document, afin d’obtenir des facilités.

« Je me suis essayée de comparer ma biographie à celle de Françoise Puene (Mami Nyanga) qui vient d’être élue sénatrice de la région de l’ouest. Je constate qu’il n’est fait mention nulle part de ce qui lui a valu un séjour à la prison de New Bell à Douala en avril 2012, poursuivie pour faux et usage de faux pour avoir produit une fausse recommandation du secrétaire général de la présidence de la République pour obtenir des facilités à la douane », écrit Marlène Mvoutou.

Dans sa publication, Marlène Mvoutou accuse les Bamiléké de peser de tout leur poids, afin que des femme Bulu comme elle, ne soient pas promues, mais plutôt salies.


« Je tiens à rappeler à l’opinion publique nationale que je n’ai jamais été condamnée par la justice camerounaise pour faux et usage de faux , encore moins d’abus de confiance et d’escroquerie aggravée comme indiqué dans cet article diffamatoire. Je n’ai jamais passé 8 ans en prison mais 6 mois de détention provisoire, que l’affaire est toujours pendante devant la cour d’appel du centre. Que je ne me suis jamais mariée à un certain Gérard.
Mon seul crime c’est d’être une femme bulu, bardée de diplômes qui soutient le régime de Paul Biya. Le but recherché par ce type d’article est de torpiller la réputation d’une digne femme. Mon parcours académique et professionnel devrait servir de repère à la jeunesse féminine camerounaise, dont les modèles sont désormais des femmes brunes , un peu bêtes , accros aux sugars daddies.

Certains journalistes originaires de l’ouest Cameroun ont installé une guerre idéologique au sein de notre société pour inverser la pyramide des valeurs. L’argent est devenu la valeur absolue au détriment de la valeur morale. Il faut être riche à tout prix , pour qu’on vous hisse au panthéon. Il faut surtout être d’une certaine ethnie pour réussir au Cameroun. On promeut tout , même l’innommable. Cette ethnie contrôle désormais les médias, la culture, le show-business…

Au sénat, elle est la seule à prétendre des représentants dans 3 régions du Cameroun, comme si les autres citoyens n’investissaient pas ailleurs que dans leurs régions d’origines. Tout le monde se tait, de peur d’être taxé de tribaliste…

Nous et nos enfants devons subir la promotion de leurs icônes ga-ys et les bien-nes, Feymen baptisés « hommes d’affaires » pour le fallacieux prétexte que ce sont eux qui maintiennent notre économie à flot ».

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