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Ils perdent 9 kg en moins d’un an grâce à ce seul changement dans leur alimentation


Une nouvelle étude publiée au sein de Aging Cell a prouvé que réduire l’apport calorique de seulement 12 % pouvait non seulement vous permettre de perdre du poids, mais aussi de gagner en force musculaire et de vieillir en évitant les maladies.

Nous savions déjà que la restriction calorique était une façon de perdre du poids tout en limitant les risques de maladies liées à l’âge. Une nouvelle étude prouve désormais que réduire l’apport calorique global peut rajeunir vos muscles et activer des voies biologiques importantes pour une bonne santé.

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« On sait depuis longtemps que diminuer les calories sans priver l’organisme de vitamines et de minéraux essentiels, ce que l’on appelle la restriction calorique, retarde la progression des maladies liées à l’âge chez les modèles animaux. Cette nouvelle étude, publiée dans Aging Cell, suggère que les mêmes mécanismes biologiques pourraient également s’appliquer aux humains », souligne le National Institute on Aging (NIA) dans un communiqué du 13 octobre. Cet institut s’évertue à soutenir les recherches sur le vieillissement, la santé et le bien-être des personnes âgées.

En clair, pour vieillir en bonne santé et prendre soin de vos muscles, il faudrait manger moins, mais sans priver le corps des nutriments essentiels. Les premiers effets visibles ? Les spécialistes ont observé, au cours de la première année, une diminution de la masse musculaire ainsi qu’une perte de poids de 9 kilos, en moyenne. Mais les chercheurs précisent que les participants n’ont pas perdu de force musculaire.

Une perte de poids de 9 kilos sans perte de force musculaire

Cette étude a permis d’analyser, pendant deux ans, les effets de la restriction calorique sur le vieillissement. En moyenne, les volontaires ont réduit de 12% leur apport calorique, soit une réduction « très modeste », souligne Luigi Ferrucci, directeur scientifique de l’Institut national du vieillissement (NIA).

Au bout d’un an, les spécialistes ont observé une diminution de la masse musculaire ainsi qu’une perte de poids de 9 kilos, en moyenne, avant de se stabiliser lors de la deuxième année. Les chercheurs précisent que les participants n’ont pas perdu de force musculaire. « La restriction calorique a amélioré la quantité de force générée par chaque unité de masse musculaire, appelée force spécifique musculaire », détaillent les chercheurs.

La restriction calorique engendre aussi une diminution de l’inflammation

Outre la perte de poids, les chercheurs ont également noté que la restriction calorique pouvait réduire l’inflammation. « Un apport calorique plus faible régule positivement les gènes responsables de la production d’énergie et du métabolisme, et régule négativement les gènes inflammatoires, entraînant une diminution de l’inflammation », précisent-ils.

« Étant donné que l’inflammation et le vieillissement sont étroitement liés, la restriction calorique représente une approche puissante pour prévenir l’état pro-inflammatoire développé par de nombreuses personnes âgées », a conclu Luigi Ferrucci.

Pour rappel, on parle d’inflammation lorsque le corps active le système immunitaire et envoie des cellules inflammatoires. Ces cellules ont pour rôle d’attaquer les bactéries ou de réparer les tissus endommagés. Si votre corps émet des cellules inflammatoires alors que vous n’êtes ni malade ni blessé, vous risquez l’inflammation chronique.

L’inflammation chronique peut être le fruit de certaines maladies, or certains comportements peuvent aussi être en cause. Les personnes fumeuses, celles qui présentent un IMC élevé ou encore celles qui consomment de l’alcool en excès s’exposent à l’inflammation chronique.



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