« Il y a trois douches, elle ne fonctionnent pas », Alexis Sanchez noir de colère balance tout
L’attaquant de l’Inter Milan, Alexis Sanchez, a fait une sortie fracassante sur les conditions des joueurs de la sélection A de Chili.
À 34 ans, Alexis Sanchez n’est plus un jeune joueur qui a froid aux yeux. En sélection depuis 2006 (159 sélections, 51 buts), il a suffisamment la côte pour dire tout haut ce que les autres ne peuvent pas dire publiquement sur la sélection nationale. Actuellement en sélection pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 dans la zone Amérique du Sud, l’ancien joueur du Barça s’est particulièrement distingué avec un coup de gueule monumental qui surprend tout le monde.
La grosse colère de Sanchez
En difficulté depuis le début de ces éliminatoires avec 2 défaites, 2 nuls et une victoire, le Chili se retrouve à la huitième place sur 10 pays, synonyme d’élimination pour l’instant. En effet, en conférence de presse avant la rencontre importante contre l’Équateur ce mardi, Sanchez, qui a remporté deux Copa America avec le Chili (2015, 2016), a fait des révélations sur les conditions des joueurs de la sélection. Le moins que l’on puisse dire, ce ne sont pas vraiment des conditions optimales dignes d’une sélection nationale.
« À Juan Pinto Durán (le centre de regroupement), il y a trois douches et elles ne fonctionnent pas. Il faut attendre que quelqu’un d’autre prenne une douche avant de pouvoir en prendre une. Dans le stade Colo-Colo, j’étais assis en train de m’étirer et dans l’égout, il y a des excréments qui sortent de la douche. Alors dites-moi si c’est une équipe nationale ou une équipe de troisième division ? », a balancé le joueur de 34 ans devant des journalistes médusés.
Le Chili en danger
Actuellement, la tension est à son comble dans le pays d’Arturo Vidal, qui n’est plus convoqué en sélection ces derniers temps. Grand habitué des compétitions internationales, les Chiliens sont pour l’instant bien partis pour rater le mondial à venir. Pour rappel, le Chili a perdu son sélectionneur, Eduardo Berizzo, qui a claqué la porte le jeudi dernier après le résultat décevant contre le Paraguay (0-0). Dépassé par les conditions dans lesquelles se trouve la sélection nationale, le sélectionneur n’a trouvé d’autres moyens que de s’éloigner, abandonnant l’équipe dans un état lamentable.
Reste à savoir si le coup de gueule publique d’Alexis Sanchez ce lundi conduira à des changements radicaux. La situation des Chiliens n’est en tout cas pas la première que l’on apprend dans le monde du football. En Afrique, ces genres d’histoires pullulent avec des histoires aberrantes sur la gestion ou encore les magouilles de ces dirigeants.
