« Il pourra collecter des parrainages si.. »
Les spéculations autour de la participation d’Ousmane Sonko à la prochaine élection présidentielle continuent de susciter l’attention, alimentées par les commentaires de Mamadou Seck, expert électoral, sur la radio Rfm.
Selon lui, la collecte de parrainages pourrait être envisageable sous certaines conditions, dépendant notamment de la décision du tribunal hors classe de Dakar concernant la réintégration du leader de Pastef sur les listes électorales.
→ A LIRE AUSSI : Thierno Alassane Sall : « L’éventuelle non-participation de Sonko est une aubaine pour le camp du pouvoir »
Un calendrier stratégique pour Ousmane Sonko
La fenêtre de collecte de parrainages, entamée le 27 septembre et se prolongeant jusqu’au 26 novembre, offre une opportunité stratégique. Mamadou Seck explique que, techniquement, un candidat pourrait entreprendre la collecte de parrainages jusqu’au dernier jour de cette période, puis revenir entre le 11 et le 26 décembre pour déposer son dossier de candidature. Toutefois, la faisabilité de cette stratégie dépendrait de l’ordre de passage établi pour le contrôle ultérieur, soulignant ainsi la complexité du processus.
→ A LIRE AUSSI : Affaire Sonko, Aliou Sané,… : Le F24 dénonce les manœuvres dilatoires du régime de Macky Sall
Contraintes et respect des délais fixés par le Code Électoral
Mamadou Seck met en garde contre les contraintes incontournables imposées par le Code électoral, soulignant l’absence de dérogation possible. Quelle que soit la décision du tribunal, le maire de Ziguinchor devrait respecter les délais rigoureusement établis. Cette mise en garde souligne l’importance cruciale du respect des échéances, même en cas de réintégration, pour garantir la validité de la candidature d’Ousmane Sonko.
→ A LIRE AUSSI : Présidentielle 2024 : La DGE prévient le candidat Bassirou Diomaye Faye
L’échéance du 10 décembre pour la collecte des parrainages et la décision attendue du tribunal hors classe de Dakar le 12 décembre ajoutent un suspense supplémentaire à l’issue incertaine de cette période cruciale dans le paysage politique sénégalais.
