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Il croyait à une paralysie du sommeil, il avait en fait un cancer du cerveau…depuis 8 ans



Les tumeurs cérébrales peuvent être bénignes ou malignes. Une tumeur au cerveau n’est donc pas forcément cancéreuse.

Les tumeurs malignes primitives, ou cancéreuses, sont adhérentes aux tissus voisins et sont donc plus difficilement accessibles à la chirurgie. En clair, le cancer est susceptible de se répandre dans d’autres zones du corps. Chaque année en France, environ 6 000 personnes sont diagnostiquées avec une tumeur cérébrale primitive. Elles représentent 2 % de l’ensemble des cancers.

Les maux de tête quotidiens qui s’aggravent avec le temps peuvent être le signe d’une tumeur au cerveau, mais il est rare que les maux de tête soient le seul symptôme. Un patient britannique souhaite sensibiliser la population face à la tumeur cérébrale. Longtemps asymptomatique, sa maladie a mis 8 années à être diagnostiquée ! Il témoigne auprès de nos confrères du Daily Mail.

« Pendant 8 années, ma tumeur est passée inaperçue »

Matthew Carpenter a appris en janvier 2018 qu’il souffrait d’un gliome cérébral de bas grade qui nécessitait une intervention chirurgicale. Via une vidéo TikTok partagée dernièrement, il assure : « Je peux probablement vous citer quelques signes et symptômes d’une tumeur cérébrale ».

« Au cours des huit années où ma tumeur au cerveau est passée inaperçue – devenant manifestement de plus en plus grosse – je n’ai jamais eu un seul mal de tête, pas même avec une gueule de bois ». Il assure n’avoir jamais eu une vision floue non plus.

Un gliome est une tumeur qui se développe dans le cerveau ou la moelle épinière. Il prend naissance dans les cellules gliales. Ces dernières jouent un rôle de soutien et de protection des neurones, les cellules nerveuses du cerveau.

« Ma tumeur au cerveau ne m’a pas vraiment donné de symptômes visibles avant 2012-2013. De temps en temps, j’avais du mal à parler, j’oubliais comment prononcer certains mots ou j’oubliais ce que je voulais dire au milieu d’une phrase », raconte le patient.

« Il s’avère que ce n’était pas une paralysie du sommeil, comme je n’arrêtais pas de me le répéter »

En plus des problèmes d’élocution, Matthew a également observé un changement dans sa santé mentale. « Le plus gros signal d’alarme (…) qui aurait dû être détecté, c’était pendant un vol alors que je me se rendais aux États-Unis ». Il se souvient s’être réveillé en bavant, incapable de bouger avec des difficultés respiratoires.

Sur le coup, il a cru qu’il s’agissait d’un mauvais rêve. Or, d’autres épisodes semblables se sont reproduits. « Il s’avère que ce n’était pas une paralysie du sommeil, comme je n’arrêtais pas de me le répéter. J’avais des crises violentes, mais ces crises ne se déclenchaient que si j’étais fatigué ou stressé », ajoute-t-il.

Un jour, une violente crise est survenue lors d’une réunion de travail : il a alors pensé à un AVC avant d’être finalement diagnostiqué pour sa tumeur cérébrale. « Le meilleur conseil que je puisse donner à toute personne qui s’inquiète pour son corps : si quelque chose ne va pas, parlez-en simplement à votre médecin », recommande Matthew Carpenter.



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