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Humex, Dolirhume, Actifed… voici pourquoi vous ne devriez plus utiliser ces médicaments contre le rhume, selon l’ANSM


Alors que l’hiver approche et que les maux qui le caractérisent, tels que le rhume, commencent à menacer notre santé, le recours à certains médicaments est une nouvelle fois pointé du doigt. Après une première mise en garde fin 2021, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) lance à nouveau l’alerte.

Dans son viseur : les comprimés vasoconstricteurs, suspectés d’être à l’origine d’effets indésirables rares, mais dangereux. “Des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux peuvent survenir après leur utilisation”, explique en effet Christelle Ratignier-Carbonneil, la présidentes de l’agence, auprès du Parisien.

Actifed Rhume, Dolirhume, Humex Rhume, Rhinadvil Rhume… Gare aux effets secondaires dangereux !

L’experte poursuit : “Ces événements très graves peuvent se produire quelles que soit la dose et la durée du traitement”. De nouvelles mises en garde qui font froid dans le dos ! Alors que ces médicaments sont très plébiscités par les malades, largement utilisés pour soulager les symptômes du rhume et vendus sans ordonnance… il faudrait pourtant s’en méfier.

Actifed Rhume, Dolirhume, Humex Rhume, Rhinadvil Rhume… Autant de médicaments décongestionnants qui se trouvent peut-être dans vos placards. Sous surveillance renforcée en France depuis plusieurs années, l’ANSM a demandé leur réévaluation au niveau européen.

Médicaments anti-rhume concernés : les préconisations de l’ANSM

L’agence ne se contente plus d’insister sur l’importance de : 

– respecter la posologie ;

– ne pas dépasser cinq jours de traitement ;

– ne pas associer ces médicaments à un autre vasoconstricteur, ou un autre produit contenant du paracétamol, de l’ibuprofène ou un antihistaminique ;

– ne pas en administrer aux enfants de moins de 15 ans ni aux femmes enceintes ou allaitantes.

En effet, la présidente de l’ANSM va encore plus loin. “Je veux dire aux Français : ne les utilisez plus”. Des recommandations prises très au sérieux dans le domaine de la santé, comme le concède Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine, interrogé par BFMTV.

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Les répercussion des recommandations de l’ANSM sur le domaine de la santé

Le professionnel déclare : “On ne va pas prioriser ce médicament-là, c’est ce que l’ANSM nous demande : de faire attention et de ne pas trop mettre en avant cette molécule-là”. De leur côté, les laboratoire pharmaceutiques, producteurs de ces médicaments, tiennent un discours quelque peu différent…

Les industriels estiment effectivement que la communication de l’ANSM “est prématurée alors même que les conclusions scientifiques du comité de pharmacovigilance européen n’ont pas encore été livrées”. L’avis de l’Union européenne est attendu d’ici la fin de l’année 2023.





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