Hugo Broos brise le silence et répond aux rumeurs
L’entraîneur belge Hugo Broos, en poste depuis mai 2021, se trouve sous les feux de la rampe après une campagne réussie à la CAN 2023. Les spéculations récentes suggèrent que le vainqueur de la CAN 2017 avec le Cameroun est étroitement surveillé par plusieurs pays, dont la Tunisie et l’Algérie, qui ont récemment licencié leurs entraîneurs, Jalel Kadri et Djamel Belmadi, respectivement, suite à l’élimination de leurs équipes du tournoi.
L’entraîneur belge Hugo Broos, en poste depuis mai 2021, se trouve sous les feux de la rampe après une campagne réussie à la CAN 2023. Les spéculations récentes suggèrent que le vainqueur de la CAN 2017 avec le Cameroun est étroitement surveillé par plusieurs pays, dont la Tunisie et l’Algérie, qui ont récemment licencié leurs entraîneurs, Jalel Kadri et Djamel Belmadi, respectivement, suite à l’élimination de leurs équipes du tournoi.
« La décision revient à la Fédération »
Après avoir mené l’Afrique du Sud aux quarts de finale de la CAN, en éliminant le Maroc sur un score de 2-0, Broos a exprimé des incertitudes concernant son avenir. « Je dois être franc. À 71 ans, je sens que la fin est proche. Certaines choses ne sont plus aussi plaisantes qu’avant. Après la CAN, je vais prendre le temps d’évaluer la situation et discuter avec les responsables de la Fédération pour déterminer si notre collaboration doit se poursuivre ou s’il est temps de nous séparer. Les principaux facteurs seront l’éloignement familial et la solitude, qui deviennent de plus en plus pesants. Nous verrons bien, » a-t-il déclaré à la RTBF.
Samedi, au stade Felix Houphouët-Boigny, l’Afrique du Sud a remporté la médaille de bronze face à la RD Congo après une séance de tirs au but haletante (0-0, 6-5 aux tirs au but). À la fin du match, Broos a été célébré en héros par ses joueurs, un moment qui semble avoir renforcé son désir de rester en Afrique du Sud. Lors de la conférence de presse post-match, le septuagénaire a évoqué son avenir : « J’ai encore deux ans de contrat. Ce sera à la Fédération de décider de mon avenir. Je suis content de ma situation actuelle et fier de ce que nous pourrons accomplir ensemble à l’avenir. Il y aura toujours des rumeurs, c’est inévitable », a-t-il commenté, laissant entrevoir une possible continuation. Néanmoins, cette affirmation ne clôt pas définitivement la question de son départ, surtout que Walid Sadi, le président de la Fédération algérienne de football, était présent à Abidjan ce week-end, probablement dans l’intention de discuter avec lui.
