Hervé Emmanuel Nkom : « l’acharnement de Maurice Kamto sur la personne de Hubert Mono Ndjana ne se justifie pas »
A bien observer le rituel qui a été fait avec la photo de Kamto, l’on remarque que le cercueil rouge qui a été utilisé a été déposé sur une brouette. Un détail qui n’est pas anodin, selon Hervé Emmanuel Nkom.
Dimanche 26 novembre, plusieurs analystes et leaders d’opinion ont donné leur point de vue sur la cérémonie d’enterrement du président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC).
L’un des analystes les plus loquaces et membres du RDPC est le franc maçon Hervé Emmanuel Nkom. En mondovision sur une télévision de la place, il explique pourquoi le cercueil utilisé n’a pas été transporté sur une table, mais une brouette.
« Je voulais préciser que le cercueil n’a pas été posé sur une table mais une brouette. Et c’est très important. Une Brouette. Chez nous bantous, on transporte les ordures sur une brouette. Quand les masques tombent, les gens montrent leurs vrais visages« , a déclaré Hervé Emmanuel Nkom.
« L’acharnement sur la personne de Monsieur Hubert Mono Ndjana ne se justifie pas. Monsieur Kamto s’est trompé d’évènements. Il a confondu la correction de la feuille de ses étudiants et un évènement aussi tragique et pénible pour nous. C’est -à -dire la perte d’un océan de savoir. Cet acharnement est totalement inacceptable parce qu’il confond la mise en cause personnelle et l’examen critique et objective d’une situation politique« , ajoute le membre du comité central du RDPC.
Hervé Emmanuel Nkom est un franc maçon et n’a jamais caché son appartenance à la secte initiatique.
« La franc-maçonnerie doit rester universelle, sans distinction de race, de couleur ou d’origine. On ne doit pas y incorporer des pratiques religieuses ou traditionnelles, comme le vaudou ou le bwiti. Historiquement, des maçons comme Blaise Diagne [le premier Noir élu à la Chambre des députés en France, NDLR] s’en sont servis comme moyen de lutte contre la colonisation et l’illettrisme des populations. Après leur formation universitaire, les Africains trouvent également dans la franc-maçonnerie le moyen de s’imprégner d’un mode de vie laïque. Cela leur permet de s’ouvrir sur l’égalité, la parité, la démocratie ou la justice sociale« , a-t-il déclaré dans Jeune Afrique il y a une dizaine d’année.
