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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a reçu jeudi l’aval de sa famille politique conservatrice réunie à Bucarest, nouvelle étape sur sa route vers un second mandat.

La campagne est lancée: le Congrès du Parti populaire européen (PPE) – eurodéputés, patrons de partis et pas moins de 12 chefs d’Etat ou de gouvernement de l’UE – a officiellement entériné la candidature de l’Allemande de 65 ans.

Après un mandat secoué par les turbulences, du Covid-19 à la guerre en Ukraine, l’ex-ministre de la Défense veut rester le visage de l’UE jusqu’en 2029.

« Nous avons 90 jours avant les élections », a-t-elle lancé à la tribune, remerciant l’assistance pour sa « confiance » et son large « soutien » (400 voix pour, 89 contre). « Maintenant il est temps d’aller sur le terrain et de conquérir les coeurs et les esprits! »

Son compatriote Manfred Weber, le président du groupe PPE au Parlement, avait auparavant salué « une dirigeante solide ». Avec elle aux commandes, l’Europe est « entre de bonnes mains ».

‘Image positive’

Première force politique du Parlement, le PPE fait figure de favori des élections européennes prévues du 6 au 9 juin.

« Notre Europe pacifique et unie est défiée comme jamais. Par les populistes, les nationalistes, les démagogues. Qu’il s’agisse de l’extrême droite ou de l’extrême gauche », a averti la candidate. « Leur but est le même: piétiner nos valeurs et détruire notre Europe. Et nous, le PPE, ne laisserons jamais cela se produire ».

Le scrutin européen débouchera sur un renouvellement des dirigeants des principales institutions de l’UE, dont celui de la Commission, qui doit refléter l’équilibre politique issu des urnes.

Le bilan d’Ursula von der Leyen « lui confère une image positive », commente Thierry Chopin, conseiller spécial de l’Institut Jacques Delors et professeur invité au Collège d’Europe (Bruges).

Première femme à occuper ce poste, elle a su manoeuvrer « face aux crises, malgré des positionnements parfois clivants » en politique extérieure, sur la Chine et le Proche-Orient notamment, dit-il à l’AFP.

Des opinions discordantes se font tout de même entendre, notamment du côté de la droite française qui dénonce « une forme de dérive technocratique mettant à mal nos agriculteurs ».

En ligne de mire, le Pacte Vert, principal succès législatif de la présidente de la Commission, devenu un épouvantail pour le secteur mobilisé en masse ces…

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