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Guinée-Bissau : accusations croisées entre le président et le chef du Parlement


Une semaine après les violents affrontements entre l’armée et des éléments de la garde nationale à Bissau, le président Umaro Sissoco Embalo a pointé du doigt le chef du Parlement, l’accusant d’être impliqué dans ce qu’il qualifie de « coup d’État ».

Dans une interview sur France 24, le président Embalo a affirmé que des écoutes téléphoniques impliquent directement le président du Parlement dans ces événements. Il a souligné le lien présumé entre le président du Parlement et le commandant de la garde nationale, qualifiant cette relation de préoccupante.

En réponse, Domingos Simões Pereira, chef du Parlement, a dénoncé sur RFI une « tentative de coup d’État institutionnel » après la dissolution du Parlement ordonnée par le président. Il a contredit les accusations en indiquant qu’il était en réunion avec d’autres personnes au moment des arrestations des ministres, suggérant l’absurdité de lier ces événements à une tentative de coup d’État.

Simões Pereira a renforcé son point de vue en affirmant qu’aucune tentative de coup d’État n’avait eu lieu et a inversé les accusations, déclarant qu’une tentative de coup d’État institutionnel était actuellement en cours à l’encontre de l’Assemblée nationale populaire.

Ces échanges enflammés entre les deux plus hauts responsables du pays alimentent une crise politique croissante en Guinée-Bissau, mettant en lumière des divergences profondes entre les autorités et jetant des doutes sur la stabilité politique du pays.





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