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Le président Emmanuel Macron, en déplacement mardi à Marseille, y a annoncé une « opération sans précédent » destinée à « porter un coup d’arrêt aux trafics de drogue » qui ont ensanglanté la deuxième ville de France, opération qui doit s’étendre dans tout le pays.

« Le but, c’est d’essayer de détruire les réseaux et les trafiquants et que les quelques-uns qui vous rendent la vie impossible s’en aillent », a expliqué le chef de l’Etat aux habitants de la cité de la Castellane, à Marseille, deux semaines après le cri d’alarme de magistrats qui avaient demandé un « plan Marshall » pour sauver la ville du sud-est de la France du narcobanditisme.

La guerre de territoires pour le contrôle des juteux points de deal a ensanglanté la cité méditerranéenne comme jamais en 2023, avec 49 personnes tuées dont quatre victimes collatérales, et 123 personnes blessées.

Si depuis octobre une certaine accalmie semble se dessiner, « ça pourrait reprendre, on a des petits prémices », a alerté mardi le procureur de Marseille, Nicolas Bessone.

« Oui, la drogue est notre ennemi » et les forces de l’ordre « vont pendant des semaines pilonner le territoire », a juré Emmanuel Macron, sans citer de ville précisément.

Il a indiqué que l’opération à Marseille était « la première d’une série d’une dizaine d’opérations ‘Place nette’ dites ‘XXL’ ».

Lundi, 900 policiers, gendarmes et douaniers étaient déployés à Marseille et autour, mardi près de 800. En deux jours, ils ont arrêté 98 personnes, en ont placé 71 en garde à vue, saisissant quatre armes, plus de 385’000 euros en liquide ou en avoirs, 8,7 kg de cannabis et 339 g de cocaïne, selon un bilan de la préfecture de police mardi en fin d’après-midi.

« L’idée c’est d’avoir une situation qui soit clairement assainie et d’avoir un impact très fort les prochaines semaines », a déclaré, aux côtés du chef de l’Etat, le nouveau préfet de police du département des Bouches-du-Rhône, Pierre-Edouard Colliex.

« Du bon travail »

« Avant, la police, ils venaient une, deux fois par jour, maintenant ils sont là tout le temps, pour le ‘shit’ ils ont fait du bon travail. Comme commerçant, c’est une bonne nouvelle, il y a des gens qui n’osaient pas venir dans le quartier », a estimé Youssouf Issilamou, 32 ans, un Comorien employé d’une boucherie halal.

Si le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, a aussi salué « le renforcement des mesures » destinées à « mieux…





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