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Grave accusations contre Amougou Belinga : un membre du gouvernement cité dans le dossier ISSAM (vidéo)

Dans une nouvelle vidéo postée sur sa page Facebook, le rappeur Valséro s’en prend violemment à la galaxie Amougou Belinga. En effet, il continue de comparer le milliardaire à un blanchisseur d’argent. Pour l’ancien prisonnier du MRC, Jean-Pierre Amougou Belinga ne serait pas le vrai propriétaire de ses nombreuses entreprises. Il a spécifiquement parlé de l’Institut Supérieur des Sciences, Arts et Métiers (ISSAM) érigé par Jean Pierre Amougou Belinga à Yaoundé avec pour mission de fournir des formations à caractère scientifique, technique et professionnel de haut niveau aux jeunes africains en général et camerounais en particulier.

Pour Valséro, c’est le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze qui serait le vrai propriétaire de l’institut.

« Motaze donne 690.000.000 à Amougou belinga chaud chaud sans décharge », a –t-il titré.


Faux milliardaire : Amougou Belinga complètement démoli

Présenté aux Camerounais comme l’un des entrepreneurs à succès Ekang Beti, Amougou Belinga est officiellement propriétaire de plusieurs biens dont une université publique. L’Institut Supérieur des Sciences, Arts et Métiers qui fait la fierté d’Amougou Belinga n’est en réalité pas le fruit du travail de l’homme d’affaires controversée. Comme le montrent les documents officiels du ministère de la planification, l’Issam a entièrement été financé sur le budget de l’Etat du Cameroun. Ce se sont ces informations compromettent que mettaient Martinez Zogo sur la place publique avant d’être sauvagement assassiné.

L’écrivain et informaticien Arol Ketch revient sur les conditions de réalisation du projet Issam. Il estime que cette université appartient à tous les Cameroun vu qu’il a été construit par l’argent des contribuables.

« Donc c’est Motazé qui a financé l’ISSAM de Amougou Belinga avec notre argent hein ?On fait comme ça que c’est aussi notre argent qui a construit l’immeuble Ekang là », a-t-il écrit sur page Facebook. Le rat des archives détruit complètement l’image de prestige d’Amougou Belinga en le comparant avec le milliardaire Victor Fotso qui contrairement à Amougou Belinga qui vit sur la fortune publique, a offert en 1992 à l’Etat du Cameroun, un collège polyvalent.

« Quand Fotso Victor offrait un collège à l’Etat du Cameroun
Avant c’était les hommes d’affaires qui offraient des écoles à l’Etat; aujourd’hui l’Etat prend l’argent de la ligne 94 pour offrir des écoles aux hommes d’affaires d’Etat.

La terre ne sera plus jamais propre ! », remarque-t-il.
L’Issam n’est pas la seule réalisation d’Amougou Belinga financée par Amougou Belinga par l’Etat du Cameroun. La chaîne de télévision Vision 4 et la télévision française moribonde Telesud acquise par Amougou Belinga, sont régulièrement arrosées par les contributions des camerounaises et camerounais.

Déjà a en conflit avec la justice dans une affaire de chèque postale frauduleuse, Amougou Belinga, habitué des prisons du Cameroun a bâti sa fortune sur les deniers publics. Il croupit actuellement à la prison centrale de Yaoundé Kondengui dans une affaire d’assassinat de journaliste.

Victor Fotso, un homme au parcours riche

L’année 2020 a clos, malheureusement l’une des plus belles pages de l’histoire de l’économie camerounaise. En effet, le Cameroun a perdu en mars dernier, Victor Fotso, né le 26 juin 1926 à Bandjoun dans la Région de l’Ouest au Cameroun. Il était l’un des plus riches hommes du Cameroun et magnat de l’industrie et de la finance. Homme politique et surtout businessman, Victor Fotso a été emporté par une maladie dans un hôpital en France à l’âge de 94 ans.
Patriarche, Victor Fotso est connu comme le magnat de l’industrie et de la finance au Cameroun. Sa richesse, il l’a construite sur des boites d’allumettes.

Il monte son premier business dans les années 1970, et est fondateur de l’empire Fotso. Le succès de ses affaires va l’amener à compter jusqu’à près d’une vingtaine d’entreprises basées dans une dizaine de pays. Parmi ses entreprises qui ont connues un succès hors des frontières camerounaises, l’on retiendra Unalor, une nentreprise de production d’allumettes, vers la Côte d’Ivoire, le Liberia et l’Angola. Celle des piles électriques (Pilcam), les insecticides (Moon Tiger) au Sénégal et au Mali, la fabrique des cahiers (Safcam), la distillerie des liqueurs, la culture de haricots verts pour la marque Bonduelle et l’Imprimerie nationale au Tchad.

Dans le monde de la finance, Victor Fotso et son groupe portent plusieurs structures : Commercial Bank qui a ouvert sa première agence à Douala en 1997 (CBC) avant d’essaimer en 1999 au Tchad (CBT), en Centrafrique (CBCA), en Guinée équatoriale (CBGE), et même à São Tomé-et-Príncipe (COBSTP). À cela, il faut ajouter la Société financière africaine (SFA) basée à Douala, mais aussi des investissements immobiliers en France, à Levallois-Perret, opérés par la Compagnie internationale de services (CIS). Au début de la décennie 2010, le chiffre d’affaires du groupe était évalué à 500 milliards de FCFA.

Il est maire de la commune rurale de Bandjoun de janvier 1996, après le chef des Bandjoun Ngnié Kamga, jusqu’à son décès en mars 2020. Il est réélu maire en février 2020. Il a construit sur fonds propres l’hôtel de ville de Bandjoun et l’église de la ville. Le financement de ces projets est querellé par l’architecte d’intérieur Guy Bertrand Temba. Cette même année il a été nommé comme personnalité économique lors de la première édition des CamerounWeb Awards.

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