Gilbert Bou Jaoudé : ce métier surprenant qu’il voulait faire plus jeune
Gilbert Bou Jaoudé, sexologue et ancien chroniqueur du Magazine de la santé, cartonne en tant qu’expert dans la dernière saison de Mariés au premier regard. Dans le portrait de Libération qui lui est consacré ce lundi 6 mai, le médecin révèle cette étonnante profession à laquelle il se destinait plus jeune.
Parler sexualité à la télévision à des heures de grande écoute, ce n’est jamais une mince affaire. Pourtant, voilà plus de 20 ans que la France s’est trouvé un véritable expert en la personne de Gilbert Bou Jaoudé. Originaire du Liban, qu’il a quitté à 16 ans seulement pour venir étudier à Lille, le sexologue se révèle sur la scène médiatique dès 1998 en répondant aux questions des auditeurs sur France Bleu Nord. Mais c’est surtout sur le plateau du Magazine de la santé, dont Marina Carrère d’Encausse quitte la présentation après 26 années de bons et loyaux services, qu’il se fait connaître du grand public en abordant de nombreux sujets sexuels, alors que de nombreux problèmes parfois tabous touchent la population française. Depuis l’année dernière, c’est du côté d’M6 qu’on retrouve le visage du médecin, nouvel expert de Mariés au premier regard à la place de Pascal de Sutter.
Avant de devenir médecin, Gilbert Bou Jaoudé voulait devenir prêtre
De quoi lui offrir une toute nouvelle visibilité, puisque le programme de dating dépasse régulièrement les 2 millions de téléspectateurs. Donner des conseils en sexualité aux candidats, un comble pour celui qui a été élevé au Liban dans la foi chrétienne. Ce lundi 6 mai, Libération consacre en effet un portrait à Gilbert Bou Jaoudé, dans lequel il se montre particulièrement ému en évoquant la guerre qui l’a poussé à quitter son pays à l’adolescence.
C’est d’ailleurs en voyant des bombes frapper Beyrouth et des « corps déchiquetés » à la télévision qu’il décide de s’orienter vers la médecine. Car avant ce choix, le futur thérapeute de couples se destinait à une toute autre vocation : « L’enfant rêve de devenir prêtre, comme son oncle, depuis tout petit : n’a-t-il pas remporté sans forcer ce concours de théologie organisé autour de l’existence des anges ? » peut-on lire dans les colonnes de nos confrères. Des ailes d’anges aux attributs humains, il n’y a visiblement qu’un pas.
