à la uneCamerounSociété

Forcing et matraques : Voici pourquoi Amougou Belinga n’oubliera jamais ce jour

On imaginait mal comment après les révélations hallucinantes de Reporters sans frontières (RSF), Jean-Pierre Amougou Belinga ne se fasse pas capturé immédiatement. C’est maintenant chose faite.

L’homme d’affaires controversé a été coffré chez lui et conduit manu militari là où il doit se présenter pour être auditionné dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.

Un nombre important de corps habillés est venu au domicile de Jean-Pierre Amougou Belinga pour l’amener, lui qui est soupçonné d’avoir commandité l’assassinat de l’homme de média, directeur général de la radio Amplitude FM.

Toutes les sources confirment la mise aux arrêts du milliardaire, même le groupe L’Anecdote qui est la propriété de Jean-Pierre Amougou Belinga l’a indiqué dans son communiqué.

« Mesdames et messieurs, il ne s’agit pas d’une rumeur. Monsieur Jean-Pierre Amougou Belinga a effectivement été interpellé ce lundi 06 février aux aurores. Il n’a certes reçu aucune convocation. Mais il se trouve actuellement dans les locaux du Secrétariat d’Etat à la défense dans le cadre d’une enquête (…) », lit-on dans le premier paragraphe.

Depuis l’annonce de la supposée arrestation de Jean-Pierre Amougou Belinga la semaine dernière, le lanceur d’alerte Manto n’a jamais revu sa position. Il est resté convaincu que le patron de Vision 4 avait déjà été conduit au SED avant d’être relâché dans la foulée.

Cette fois, il raconte « le film de la capture du zomloa ». On peut apprendre de lui qu’il « est très exactement 05 heures 12 minutes lorsqu’une armée de gendarmes venus de toutes les brigades de la capitale Yaoundé décident d’envahir la résidence du zomloa.

Les bruits de casques, de rangers et de matraques réveillent le zomloa qui aussitôt est informé de la présence d’hommes en tenue présents au pied de la porte.

Surpris, le zomloa arrive en bermuda et reçoit l’ordre des gendarmes d’ouvrir dans les plus brefs délais la porte. Le patron de Vision Finance refuse et tente le dilatoire habituel : Le chef de l’Etat. Le garde des sceaux.

Melissa Belinga vêtue d’une nuisette veut comprendre ce qu’il se passe lorsque le chef des opérations lui annonce : Madame, votre père Etoundi n’a pas résisté encore moins monsieur Bruno Bidjang.

Dites à votre mari de ne pas nous fatiguer. Le porte finit par s’ouvrir et l’homme humilié se laisse capturer par les gendarmes qui le conduisent dans l’une des trois cellules pour bandits du groupement de gendarmerie que lui, son beau-père et son tchinda (Bruno Bidjang, ndlr) occuperont.

Le chauffeur de Zomloa, en homme avisé avait déjà pris la tangente avant l’assaut des gendarmes ». Nzui Manto n’a pas perdu son humour habituel avec laquelle il assaisonne ses récits.

Une autre personne (dont la note vocale est ci-dessous), habitant non loin du domicile de Jean-Pierre Amougou Belinga, nous confie que le milliardaire n’en croyait pas ses yeux. Il aurait voulu résister et les éléments venus le chercher l’auraient traîné au sol et jeté dans la voiture.

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp