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Faire le plein de protéines sans manger de viande ? C’est possible grâce à cet aliment, selon la Science



Environ 2,2 % des Français avaient adopté un régime végétarien en 2018 ; à l’époque, les régimes alimentaires « sans viande » séduisaient surtout les jeunes adultes puisque, selon une enquête du Crédoc pour FranceAgrimer, 12 % des 18-23 ans se déclaraient alors végétariens. Des chiffres que l’on imagine volontiers plus importants en 2024 !

La principale réticence à l’adoption d’un régime alimentaire végétarien, c’est la question des protéines. Car ces grosses molécules (qui constituent le « matériau de construction » des muscles) sont surtout présentes dans la viande : ainsi, on en trouve 22 g dans 100 g de bœuf, 31 g dans 100 g de thon, 23 g dans 100 g de blanc de poulet et 18 g dans 100 g de cabillaud.

Ce qu’on ignore souvent, c’est que les aliments d’origine végétale peuvent aussi contenir des protéines – et elles sont de bonne qualité. Citons par exemple les amandes (21 g de protéines pour 100 g), le seitan (18 g pour 100 g) et les lentilles (25 g pour 100 g).

La spiruline et la chlorelle, de bonnes sources de protéines végétales

Une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de la University of Exeter (en Grande-Bretagne) s’est justement intéressée à une source méconnue de protéines : les algues. Les chercheurs britanniques ont réalisé une expérience avec 36 jeunes adultes. Ceux-ci ont d’abord été invités à se soumettre à une séance de renforcement musculaire, puis à consommer une boisson contenant 25 g de protéines issues soit de champignons, soit de 2 algues différentes (la spiruline et la chlorelle).

Verdict ? Grâce à des échantillons de sang et d’os, les scientifiques ont constaté que les 3 types de protéines participaient tout autant à la reconstruction musculaire. Toutefois, les protéines issues de la spiruline entraînaient une élévation plus rapide du taux sanguin d’acides aminés – elles seraient donc à privilégier.

La spiruline s’achète en épicerie bio (ou sur internet) sous la forme de paillettes : l’algue est récoltée, déshydratée, pressée et broyée. Les paillettes peuvent (par exemple) être saupoudrées sur une salade ou sur un yaourt nature. La chlorelle, quant à elle, se présente surtout en poudre : on l’ajoute dans un smoothie ou dans un jus de fruits, par exemple.

Source : The Journal of Nutrition



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