Exploitation des êtres humains dans le sport : après son discours à l’ONU, Samuel Eto’o fera-t-il toute la lumière sur l’affaire « Capello » ?
Dans son discours à l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York, le président actuel de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, a abordé le thème crucial de la lutte contre l’exploitation et la traite des êtres humains dans le sport. Cette intervention soulève des réflexions sur le rôle politique et diplomatique du football, ainsi que sur l’influence internationale qu’il peut exercer.
Certains espèrent que le président de la FECAFOOT a désormais une meilleure compréhension de l’importance du football en tant qu’instrument aux ramifications internationales. Ils souhaitent qu’il prenne dorénavant des décisions plus réfléchies avant de s’engager dans des domaines du football qui pourraient potentiellement affecter les relations internationales du pays.
La participation du président de la FECAFOOT à cet événement a été initiée par MISSION 89, une organisation engagée dans la protection des jeunes joueurs et la lutte contre le trafic de ces derniers. Le président a exprimé son engagement envers cette cause lors de son discours. Cependant, il est important de rappeler que des allégations de pédophilie ont récemment éclaté dans la région de l’Ouest du Cameroun, impliquant certains proches du président de la FECAFOOT. Ces allégations, dévoilées par le journaliste Romain Molina, n’ont pas encore fait l’objet d’une enquête ou d’une réaction officielle de la FECAFOOT. Cette situation soulève des interrogations quant à la sincérité des paroles du président.
Il est suggéré que Samuel Eto’o, ancien footballeur camerounais et ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF, pourrait saisir cette opportunité pour éclaircir définitivement cette affaire et démontrer que les déclarations du président ne sont pas de simples mots en prenant des mesures concrètes. Cependant, des préoccupations subsistent quant à la façon dont la FECAFOOT aborde les problèmes liés à l’exploitation des enfants, comme en témoigne le scandale impliquant un encadreur du nom de Kamdem alias « Capello » à Bafoussam, qui est resté sans réponse de la part de l’organisation. Ainsi, il est primordial de se questionner sur les sujets que le président entend aborder à l’ONU, alors qu’il semble éviter de traiter de problèmes similaires dans son propre pays.
La participation du président de la FECAFOOT à cet événement à l’ONU est une opportunité pour mettre en lumière la lutte contre l’exploitation des êtres humains dans le sport. Cependant, il est essentiel que des mesures concrètes soient prises pour résoudre les allégations de pédophilie et les autres problèmes liés à l’exploitation des enfants dans le football camerounais. La crédibilité du président et de la FECAFOOT dépendra de leur capacité à agir avec transparence et détermination pour éradiquer ces pratiques néfastes.
