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Etat d’urgence en Equateur après l’évasion de l’ennemi public N.1


Un an après, Lula a exclu lundi d’accorder un quelconque « pardon » à ceux qui ont conçu, financé ou perpétré les attaques de Brasilia. Celles-ci avaient vu des milliers de partisans de son rival d’extrême droite Jair Bolsonaro attaquer les sièges des institutions.

« Il n’y a pas de pardon pour qui attente à la démocratie, à son pays et à son propre peuple », a lancé le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, au nom du refus de « l’impunité ».

« Tous ceux qui ont financé, planifié et exécuté une tentative de coup d’Etat doivent être punis de façon exemplaire », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie au Parlement, intitulée « Démocratie inébranlable », pour marquer cet anniversaire en présence de représentants des institutions.

« Nous avons sauvé la démocratie », a affirmé Lula, qui s’en est pris à « l’ex-président putschiste », ciblant son prédécesseur au palais présidentiel, Jair Bolsonaro (2019-2022), visé par une enquête.

Le 8 janvier 2023, une semaine après l’investiture de Lula pour un troisième mandat, des milliers de manifestants avaient envahi la place des Trois pouvoirs au coeur de Brasilia, capitale fondée en 1960 et ville-monument moderniste édifiée par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer.

Une trentaine de condamnations

Contestant la défaite de leur champion au scrutin d’octobre 2022, les partisans bolsonaristes avaient attaqué les bâtiments de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême, réclamant une intervention militaire. Mobilier, oeuvres d’art: les dégâts furent considérables.

Parmi les 2170 personnes arrêtées à l’époque, une trentaine d’émeutiers ont déjà été condamnés pour divers crimes, dont tentative de coup d’Etat, à des peines allant jusqu’à 17 ans de prison.

Mais financiers et instigateurs des attaques échappent encore largement à la police. Lundi, elle a annoncé l’émission de 46 mandats de perquisition et d’un mandat d’arrêt.

Bolsonaro aussi visé

Le chef de la droite et de l’extrême droite, qui était aux Etats-Unis le jour des attaques, est visé par une enquête de la justice comme possible instigateur de ces assauts.

Durant les mois précédant l’élection, M. Bolsonaro n’avait cessé de dénigrer sans preuves le système de vote électronique, instillant un soupçon de fraude, ce qui lui a valu en juin huit ans d’inéligibilité pour diffusion de fausses informations. Mais il se défend de toute…





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