Eric Veiga pense que ça «ouvrira des portes»
Depuis Porto, l’international reprend le collier avec son club, leader de D2, après sa rupture des croisés… et répond aux questions sur son coéquipier de sélection.
On fait un point sur votre situation ?
Eric Veiga : Je fais déjà un peu de choses avec l’équipe. Cela se passe bien, mon genou va bien. Le médecin avait prévu une absence de neuf mois après ma rupture des croisés et on sera à huit fin février, quand j’espère pouvoir revenir avec le groupe. J’ai beaucoup appris sur mon corps ces derniers mois et je l’ai beaucoup renforcé. Musculairement, j’ai pris quatre kilos.
Votre club d’AVS, leader du championnat de D2, vous a proposé de rester alors que vous aviez refusé une prolongation, comptant filer dans un club de D1, juste avant de vous blesser gravement. C’était classe, mais en juin, vous arriverez tout de même en fin de contrat.
L’équipe est bien en place. Contrairement à la saison passée, on a beaucoup le ballon – et c’est bon pour la confiance —, on domine nos matches… Ce sera plus facile d’entrer sur des fins de matches dans ces conditions, durant le printemps. Ce sera plus simple que si on était derniers. J’espère les convaincre et moi qui voulais partir, peut-être que je finirai par rester et à jouer en Primeira Liga avec eux.
On en parle beaucoup, au Portugal, de l’arrivée de « Leo« Barreiro à Benfica, cet été ?
Beaucoup ! Toute cette semaine, les trois grands journaux (NDLR : Record, A Bola, O Jogo) ont eu au moins un sujet par jour sur lui. Et on en a dit beaucoup de bien. Ce sera un énorme pas pour Leo, mais ce serait tellement beau qu’on s’affronte en D1 la saison prochaine !
Quelle est la question qu’on vous pose le plus sur Leandro, ces derniers jours ?
C’est surtout les physiothérapeutes du club que je fréquente en ce moment et tous me demandent s’il a les qualités pour jouer au Benfica. Et la réponse est oui! Et là, je ne parle pas que du joueur, je parle aussi de la personne. Leo est un joueur toujours à 100 %, un gars simple qui ne pense pas qu’il est le plus grand et c’est très important. Même si pour un club comme ça, il faut aussi de l’ego. Regardez João Neves, qui joue dans l’entrejeu. Le gars a 19 ans et abat un travail incroyable. Il bosse beaucoup. C’est comme Florentino, qui pourrait aussi quitter le club. Et dans ce profil à la Leo, box-to-box, il est seul. Ils n’en ont pas d’autres comme ça. Donc il y aura des places à prendre.
Ce serait fou d’avoir, d’un coup, deux Luxembourgeois en Primeira Liga la saison prochaine…
Et cela ouvrirait des portes à tous les joueurs Luxembourgeois. Vincent Thill a joué à Madeire, Marvin Martins en D2 à Casa Pia. On a vu que ce championnat pouvait servir de tremplin. Alors oui, Leo à Benfica, ça peut ouvrir des portes.
