à la uneCamerounSociété

Douala : un élève du lycée bilingue de Bepanda mortellement assassiné ; sa dépouille jetée dans les marais voici les détails


• L’élève a été poignardé dans la nuque

• Quelques heures plus tôt il quittait le domicile de son ami

• Il lui devait une forte somme d’argent

C’est le drame qui secoue actuellement les populations de Bepanda. La rédaction de camerounweb a appris avec émoi l’assassinat d’un jeune élève de la localité.

De sources bien concordantes, il s’agit d’un élève du lycée bilingue de Bepanda. Son corps sans vie portant des coups à la nuque a été découvert par des riverains alors que quelques heures plus tôt il quittait le domicile de son ami avec une forte somme d’argent qu’il lui devait.

Les auteurs de ce drame sont jusque-là inconnus et les mobiles derrières cet acte dramatique sont méconnus. Le mystère de ce crime demeure pour l’instant entier.

Une femme (encore) battue à mort par son mari à Bepanda

Les violences conjugales continuent de faire des victimes au Cameroun. Hier mardi, une femme en est morte. Une énième victime d’un genre de violence qui prend de l’ampleur au Cameroun.

La jeune dame ici en photo est tombée sous les coups de son mari au quartier Bepanda à Douala. L’homme violent et impulsif selon les dires, après des coups quotidiens portés contre son époux l’a achevée lors d’une dispute domestique », rapporte une source.

L’activiste N’zui Manto ne comprend pas le silence du gouvernement face à la récurrence des violences conjugales dont plusieurs se soldent pas des morts d’hommes et de femmes.

« Il y’a une grand-mère là dans un ministère à Yaoundé qu’on appelle Abena Ondoua, on dit qu’elle est ministre de la promotion de la femme et de la famille. Depuis qu’on viole les femmes, jeunes filles, tabasse à mort les épouses la grand-mère du RDPC là n’a jamais rien dit ! Même inventer les hautes instructions comme les autres pour amuser aussi la galerie, jamais! », écrit l’activiste dans une publication.

Dans un message le 4 juin 2021, la ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa, appelle à dénoncer les violences faites aux femmes. Un appel lancé notamment à l’endroit des victimes. « Aux survivantes des violences, je demande de briser le silence, de parler des violences qu’elles subissent au quotidien afin de recevoir un accompagnement approprié. Cet accompagnement concerne aussi bien les auteurs de ces incivilités, qui bien souvent, sont des malades qui s’ignorent », déclare la ministre.

Cette sortie intervient dans un contexte de résurgence des « féminicides » dans le pays, alors que les violences basées sur le genre constituent une violation grave des droits humains.

Le 20 mai dernier, Christelle Charlotte W, 35 ans, était assassinée par son conjoint à Douala.

Dans la nuit du 11 au 12 mars, Charlotte Claire N, enseignante à Yaoundé, était retrouvée morte à son domicile au quartier Odza après une dispute conjugale.

Le 21 avril, Ariane F décédait sous les coups de son compagnon à Bandjoun, dans la région de l’Ouest.

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp