International

Deuxième greffe d’un cœur de porc sur un humain



La première opération du genre s’était soldée par le décès du patient, David Bennett, âgé de 57 ans, deux mois après la greffe, “à cause d’une multitude de facteurs, y compris son mauvais état de santé” avant la greffe, a rappelé vendredi l’Université du Maryland, à Baltimore.

“Mais le cœur du porc avait bien fonctionné et il n’y avait eu aucun signe de rejet aigu de l’organe, un risque majeur dans de telles procédures”, souligne le New York Times.

Le deuxième patient, Lawrence Faucette, 58 ans, retraité de la Marine américaine et père de deux enfants, a reçu la greffe mercredi. “Il se rétablit bien et communique avec ses proches”, a précisé le centre médical. M. Faucette souffrait d’une maladie cardiaque en phase terminale et d’autres problèmes médicaux. Il n’était pas éligible aux programmes de transplantation utilisant des donneurs humains.

“Au moins, maintenant, j’ai de l’espoir et j’ai une chance. Je me battrai bec et ongles pour chaque bouffée d’air”, a-t-il déclaré avant l’opération.

Ces dernières années, la science de la xénogreffe – la transplantation d’organes d’animaux sur des humains – a fait d’énormes progrès “grâce aux technologies d’édition génomique et de clonage, conçues pour rendre les organes animaux moins susceptibles d’être rejetés par le système immunitaire humain”, note le quotidien américain.

Et même si la discipline “n’en est qu’à ses balbutiements”, elle constitue “un espoir pour les quelque 100 000 Américains vivant avec une maladie d’organe en phase terminale, mais qui se heurtent à la pénurie aiguë d’organes provenant de donneurs humains”.



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