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Dernière minute : Decouvrez Joseph Dion Ngute au milieu d’un procès au tribunal de Bonanjo à Douala

C’est un procès pour propriété intellectuelle. En effet, le Premier ministre Joseph Dion Ngute est annoncé à un forum d’affaires et c’est ce même forum qui se retrouve au cœur d’un procès pour contrefaçon.

L’information émane du confrère « Investir au Cameroun ». D’après ce dernier, l’entreprise camerounaise Business Facilities Corporation (BFC), demande l’interdiction du Central Africa Business Energy Forum (Cabef) 2022 présentée comme « une plateforme de rencontre pour la sous-région et les pays voisins avec pour objectif le développement de l’industrie énergétique régionale ».

Saisi le 30 août pour plagiat et contrefaçon, le tribunal de première instance de Bonanjo à Douala par l’entremise de son président, Quentin Djapite Ndoumbe, a renvoyé la cause, lors d’une audience la veille, pour ce 8 septembre à 8 heures, alors que l’évènement se déroule à la même heure.

« Les participants à cette rencontre de deux jours sont censés commencer à arriver au lieu de la conférence, organisée dans la capitale économique du Cameroun par M&L Consulting, une société de conseil et d’ingénierie basée à Malabo en Guinée équatoriale. Les chances pour que cette procédure empêche la tenue de ce forum d’affaires s’avèrent donc minces. Surtout qu’il devrait connaître la participation, selon le programme de l’évènement, du Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, de certains membres de son gouvernement et des ministres de la sous-région en charge des questions énergétiques, dont le ministre équatoguinéen des Mines et des Hydrocarbures.» lit-on chez le confrère.

Dans la plainte, le plaignant, BFC accuse le Cabef d’être une « pâle copie » du Cemac Business Energy Forum (Cbef). L’entreprise revendique en effet la paternité de cette conférence, dont la première édition s’est tenue du 29 au 30 novembre 2021 à Brazzaville au Congo. Elle dit d’ailleurs avoir enregistré et protégé cette « marque de service » à l’Organisation africaine pour la propriété intellectuelle (OAPI).

« Tout a été fait dans les moindres détails pour semer la confusion dans l’esprit des tiers, de façon à faire croire que le Cbef et le Cabef seraient un seul et même évènement », charge Me Yves Mbadi l’avocat de BFC. Pour l’illustrer, ce dernier pointe notamment le fait que le Cbef soit présenté comme la première édition du Cabef dans son spot publicitaire. Dans cette vidéo, soutient encore l’avocat, l’image de Carole Mbessa Elongo, la directrice générale adjointe de BFC et coordonnatrice de l’édition 2021 du Cbef, prises lors de la tenue dudit évènement, tourne en boucle, indique le confrère.

Un affaire de brouille financière serait à l’origine de tous ces déboires liés à l’évènement et occasionne aujourd’hui cette plainte.

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