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Dépravation, ‘gérer bizi’ : découvrez l’une des origines des s3xtapes au Cameroun


• Certaines filles monnayent le s3xe à de l’argent

• Ce qui fait accroitre une dégradation des mœurs

• Ce phénomène a pour nom ‘Bizi’.


« Gerer Bizi » ; de quoi s’agit-il exactement ?

L’argent n’a pas d’odeur, dit-on. Surtout quand la vie devient dure, il faut user souvent du système pour joindre les deux bouts.

Si le terme Bizi fait référence, en plusieurs endroits en Afrique, au mot anglais « Business », et a généralement trait aux activités lucratives, la signification qu’on y associe dans la sous-région est quelque peu atypique. Il est toujours question de gagner de l’argent, mais à travers les activités sexuelles. Ainsi, quand vous prononcez le mot « Bizi » et surtout l’expression « gérer Bizi » dans ce pays, vous savez désormais à quelle compréhension vous renvoyez votre interlocuteur.

Il faut néanmoins faire la difficile nuance entre le Bizi et la prostitution ordinaire. La prostitution est appréhendée comme une pratique assimilée à un métier ou presque. Et tout métier est censé rémunérer son homme (ou plutôt sa femme, dans ce cas précis.). La prostitution est donc le travail fréquent auquel s’adonne la femme qui la pratique, moyennant des rémunérations de la part de ses clients. Le Bizi en revanche, c’est le fait pour une femme de louer ses services s3xuels moyennant de l’argent. Ainsi, même un seul acte ****** rémunéré offert constitue déjà un Bizi géré par la femme qui offre le service.

Toutes les prostituées sont donc des « géreuses de Bizi » (comme cela se dit souvent à Yaoundé, Douala, Abidjan, Lomé, Cotonou, Accra), mais toutes les « géreuses de Bizi » ne sont pas forcément des prostituées à proprement parler. Elles sont en effet bien nombreuses, ces jeunes femmes qui, pour joindre les deux bouts ont été quelques fois amenées à gérer Bizi avec un Monsieur fortuné. Et ce n’est pas le propre des filles de Yaoundé ou d’Abidjan. Dans toutes les capitales africaines, le Bizi est de plus en plus en vogue. La pratique est aussi présente au sein de toutes les couches sociales.

Il n’est, par exemple, pas rare de trouver des « géreuses de Bizi » qui ne traitent qu’avec des hommes hyper fortunés ou d’autres qui ne se mettent à disposition que lors de grands événements festifs.

Si donc la pratique ne porte pas le même nom dans tous les pays, elle est néanmoins bien présente partout. Maintenant qu’une explication en est donnée, chacun peut trouver l’appellation la plus appropriée qui y correspond dans son milieu.

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