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Delphine Wespiser (Bienvenue au monastère) sans tabou sur Clara Morgane : “C’était plus fort qu’elle”


Elle est l’une des participantes de la nouvelle émission de C8, “Bienvenue au monastère”. Delphine Wespiser, l’ancienne Miss France 2012, s’est confiée à Marie France, sur cette expérience inédite au sein de ce couvent corse. Une immersion spirituelle qu’elle a partagée avec Clara Morgane, Paul El Kharrat, Jean-Marc Généreux, Simon Castaldi et Fabienne Carat. Une aventure qui a créé des liens forts et indélébiles. 

Marie France : Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à cette émission ?

Delphine Wespiser : En fait, j’ai une éducation catholique, j’ai été baptisée, j’ai fait mes communions, confirmation et profession de foi, j’ai été servante de messe à l’église, j’étais à la chorale. Donc toute mon enfance, c’était comme ça, c’était familial, c’était une routine, le dimanche, les fêtes chrétiennes, c’était important d’y aller. Et puis à l’adolescence, je me suis un peu éloignée de ça, ensuite, il y a eu Miss France. J’ai beaucoup travaillé. Après, j’ai développé une autre spiritualité, beaucoup avec les énergies et l’amour universel. Quand on m’a proposé de faire “Bienvenue au monastère”, je me suis dit : “Pourquoi pas ?”. Récupérer et retrouver cette spiritualité chrétienne que j’avais un peu mise de côté pendant des années. Ça m’a mis beaucoup de baume au cœur parce que ça m’a rapprochée de certains souvenirs de famille, d’ancrages. Ça m’a fait beaucoup de bien, ce sont mes racines.

Est-ce que vous pensez qu’un programme religieux a sa place à la télévision ?

Moi, j’étais sûre que ça allait cartonner et on le voit, ça marche très bien ! C’est le premier programme grâce auquel je reçois autant de messages. D’une, des messages de soutien. De deux, des messages, pour me dire : “Vous m’avez touchée à ce moment-là”, ou “Moi aussi, je suis comme ça. Moi aussi, je ressens ça”. Je ne sais pas si ça a sa place à la télé par rapport à la bienséance et au côté laïque. Néanmoins, les retours sont très positifs parce que les gens ont besoin de se reconnecter au divin et à la spiritualité.

Bienvenue au monastère : Delphine Wespiser part faire une retraite avec Clara Morgane, Paul El Kharrat, Jean-Marc Généreux, Simon Castadli et Fabienne Carat

Pendant l’émission, quel participant vous a le plus impressionné ?

J’ai adoré le parcours de Simon Castaldi, parce que Simon est quelqu’un qui est un peu perdu, qui se cherche, qui a une vie totalement décousue, dans les excès, avec le manque de certains repères. Et c’était une démarche vraiment individuelle, une démarche intime de sa part, de venir ici, dans un monde qui n’est absolument pas le sien. Et il était en demande de repères. Il était… Il a appris le “Notre père”, le “Je vous salue”. Il a tout appris par cœur en deux jours. C’est même lui qui m’a appris à prier le chapelet. Enfin, il avait même envie de se faire baptiser. C’était un truc de fou, quoi. Lui, son expérience, elle a été exponentielle !

Vous étiez trois femmes à participer à l’émission. Fabienne Carat, Clara Morgane et vous-même. Quelles ont été vos relations pendant l’aventure ?

Clara Morgane était pour moi comme une grande sœur et encore aujourd’hui. Fabienne Carat a été pour moi, comme une grande sœur, et encore aujourd’hui. (Rires) Simon a été pour moi comme un petit frère et encore aujourd’hui. Je lui ai appris plein de choses. Je lui ai appris à balayer au monastère. Je lui ai appris à éplucher des légumes. C’est trop drôle. Souvent, on allait tous les deux, on partait tous les deux et c’était vraiment génial. Aujourd’hui, quand on se voit, ce sont des grandes accolades. C’est vraiment beau.

Delphine Wespiser ( Bienvenue au monastère) cash sur ses liens d’amitié avec Clara Morgane

Vous avez l’impression d’avoir créé une sororité avec Fabienne Carat et Clara Morgane durant l’émission ?

Absolument. Et même à un moment, on a fait un petit écart avec Fabienne Carat. En fait, on est allés parler, toutes les deux. Et on a parlé, je crois, pendant une heure ou une heure et demie, à en oublier l’expérience, à en oublier les autres, à oublier le tournage, à tout oublier. C’était juste magnifique. Elle aussi, elle se cherchait vraiment dans sa vie. Et on a beaucoup parlé, on a beaucoup échangé. Clara Morgane a vécu les mêmes choses que moi avec le succès, la télévision…. Sauf qu’elle les a vécues avant et elle a eu le temps de se guérir. Elle aussi, elle m’a donné plein de conseils. Même encore aujourd’hui. Il y a quelque chose qui s’est créé, cette sororité féminine. Et même quand on ne parle pas, par les yeux, cette sororité féminine, elle se vit, en fait.

Dans les premiers épisodes, on voit aussi que Clara Morgane a plus de difficultés à faire ce silence. Est-ce que ça a été un frein à votre propre expérience ?

Je suis sûre que quand on a quelqu’un en face qui a vraiment envie de parler, de papoter, on y va beaucoup plus volontiers. C’est normal. C’est le premier qui… Qui brise le silence. Et après, tout le monde s’engouffre dedans. Mais chacun a vécu son expérience de la meilleure façon qu’il le pouvait. Ce n’est pas facile. Le fait d’enlever le téléphone, ce n’est pas facile. Le fait de ne pas parler, ce n’est pas facile. Le fait d’être sorti de notre vie et dans un cocon, ce n’est pas facile. Et d’être dans cette remise en question. Donc après, Clara Morgane, elle décompressait en parlant. C’était plus fort qu’elle.

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Que pensez-vous de frère Baudouin et de sœur Catherine, les deux encadrants du programme ?

Frère Baudouin m’a fait comprendre beaucoup des choses justes par des petites phrases. J’ai beaucoup aimé ces échanges qu’on a eus. À peu près une fois par jour, c’était comme une bouffée d’oxygène pour moi. Dont une phrase qui m’a dit : “Faire le deuil, c’est un peu accepter de vivre”. Et c’est vrai que c’est une très belle phrase. C’est vraiment un cadeau qu’il m’a fait, cette phrase. J’y pense très souvent. Et Sœur Catherine, c’est un petit rayon de soleil. Quand je la regarde, je me dis qu’il faut profiter du moment présent, des petits bonheurs de la vie. Et elle a toujours le smile. C’est un petit soleil ambulant. Elle était pour moi un modèle.

Cette émission vous a-t-elle permis de prendre du recul par rapport à votre métier ? 

Oui. D’ailleurs, quand je suis revenue, je n’ai pas tout de suite pu reprendre mon travail. Je me suis laissée trois jours. Le retour à la vraie vie est quand même compliqué. Il doit se faire en douceur parce que dans nos vies, c’est très dense. Et puis sur les plateaux, ça parle beaucoup, ça parle fort, ça parle pour rien dire. Ce ne sont pas forcément des bonnes énergies. C’est du clash ! Alors qu’on sort de quelque chose de doux, d’hyper bienveillant… Donc ce n’était pas facile. J’ai vraiment dû faire une transition, mais ça m’a permis de comprendre que mon métier, il faut en tirer le plus joli et qu’après, les choses un peu plus dures du métier, la compétition, parfois la malhonnêteté, ça arrive. Tout ça, en fait, je ne le prends plus à cœur.

Retrouvez un nouvel épisode de « Bienvenue au monastère » tous les vendredis, dès 21h15 sur C8.





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