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Déjà 4 morts : la situation est tendue, Paul Biya appelé à rentrer en urgence

Le drame s’est produit ce 25 juillet aux aurores quand un immeuble de quatre niveaux en construction s’est affaissé à Ngaoundéré au quartier Baladji I.

Selon les autorités administratives, les graves ont englouti une maison d’habitation en contrebas de ce chantier dans laquelle se trouvait quatre personnes : une dame, ses deux enfants et une parente. Les corps sans vies de ces derniers ont été retrouvés par les sapeurs-pompiers et conduits à la morgue de l’Hôpital régional de Ngaoundéré. Le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguieke Boukar, qui s’est rendu sur les lieux, a clairement identifié la cause de cet effondrement : « les travaux entrepris pour élever cet édifice n’ont pas été appropriés, parce que la bâtisse est sur un flanc et il était probable que ce bâtiment s’écroulât ainsi ».Cet autre drame survient quelques jours après celui qui a arraché la vie à une quarantaine de personnes à Douala, le week-end dernier. Ici aussi, la thèse d’une construction à risque est évoquée.

D’ailleurs, d’après des témoignages récoltés auprès des riverains, le bâtiment qui s’est affaissé à Douala la semaine dernière était appelé « l’immeuble de la mort » … Le gouvernement s’est empressé de prendre des mesures pour exorciser ces effondrements d’immeubles à répétition dans les villes camerounaises. Il est pour cela demandé aux municipalités de procéder à un vaste recensement des bâtiments susceptibles de s’écrouler. De même, chaque mairie est tenue de mettre en place un dispositif de dénonciation des constructions à risque. Enfin, les maires doivent désormais intensifier les campagnes de contrôle.

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