Decouvrez pourquoi Google met à l’honneur Georges Seurat, un artiste « pointilleux »
Il est le fondateur, avec Paul Signac, de la théorie divisionniste. Ce jeudi 2 décembre marque le 162e anniversaire de la naissance de Georges Seurat, l’un des artistes français les plus influents de sa génération. Google célèbre ce peintre, né à Paris en 1859, par le biais d’un doodle reprenant les codes de ce mouvement dont l’artiste était le pionnier. On y distingue les fameux points ronds de couleur, formant les lettres du logo du célèbre moteur de recherche.
Aussi appelé « pointillisme », le divisionnisme est un mouvement consistant à juxtaposer des taches de couleur pure directement sur une toile. Le principe de cette technique de peinture repose sur une théorie scientifique et consiste à tromper le cerveau en lui donnant l’illusion de teintes uniformes. Un principe que Georges Seurat, chef de file du néo-impressionnisme, a conceptualisé dès les années 1880, à travers son « étoile de couleur ». Mort d’une méningite à l’âge de 32 ans, le peintre parisien a laissé derrière lui un petit nombre d’œuvres, dont Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte, Parade de cirque ou encore Une baignade à Asnières, le premier de ses sept grands tableaux.
Port of Honfleur, 1886 #pointillism #seurat pic.twitter.com/hPojuSReXI
— Georges Seurat (@artistseurat) November 28, 2021
« Notre pauvre ami s’est tué par trop de travail »
Georges Seurat a vu le jour à Paris dans une famille bourgeoise. Sa mère ne travaille pas, comme les femmes de son rang social, et son père vit de ses rentes. Ancien élève des Beaux-Arts de Paris, il se révèle être un brillant dessinateur mais piètre étudiant. Membre dès l’origine de la Société des artistes indépendants, le jeune artiste commence à se forger un nom, malgré le dédain de la profession et des critiques, en présentant ses premières œuvres dans des expositions.
Après un passage en résidence à Gravelines (Nord), Georges Seurat regagne la capitale pour réaliser son chef-d’œuvre, Le Cirque. Tableau qui restera inachevé, son créateur étant emporté par une angine infectieuse. Désormais, le peintre avant-gardiste repose au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. D’une nature réservée, il a réalisé l’ensemble de son œuvre en moins d’une décennie, ce qui ne l’a pas empêché, à titre posthume, d’être l’objet d’étude d’un grand nombre de critiques d’art. « Notre pauvre ami s’est tué par trop de travail », dira de lui son ami Paul Signac.