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Crise politique au Tchad : le président du PSF et plusieurs militants présumés tués lors de bombardements à Ndjamena


Des événements dramatiques secouent actuellement le pays, avec des informations non confirmées faisant état de la mort du président du parti Socialiste sans frontière du Tchad (PSF), Yaya Dillo, et d’une dizaine de ses partisans, suite à des bombardements de l’armée au siège du parti à Ndjamena.

Bien que les autorités n’aient pas encore confirmé ces tragiques événements, des sources concordantes suggèrent que Yaya Dillo et ses partisans auraient été tués lors d’une attaque à l’arme lourde de l’armée tchadienne mercredi. Selon le journal TchadOne, des proches du leader affirment que l’armée a lancé un assaut sur le siège du PSF dans le centre de Ndjamena, entraînant la mort présumée du président du parti et de ses partisans.

L’opposant Yaya Dillo était déjà sous le coup d’une traque de l’armée, accusé d’avoir orchestré une attaque contre les services de renseignement, qui aurait causé des morts dans des circonstances encore floues. Dans un enregistrement audio diffusé à Al Wihda, Yaya Dillo dénonce une mise en scène visant à le discréditer à l’approche des élections.

Les tensions politiques sont exacerbées par l’arrestation d’un cadre du PSF, suivi d’un rassemblement de ses partisans au siège du parti. Yaya Dillo avait précédemment dénoncé cet incident comme un assassinat.

À Ndjamena, des listes circulent, énumérant d’anciens ministres et hauts fonctionnaires à arrêter « mort ou vif », créant une atmosphère de suspicion et de crainte. Des divisions au sein de l’armée entre partisans du chef de la junte et généraux choqués par la brutalité des actions menées contre des militants politiques pacifiques commencent à émerger.

Si la mort du leader de l’opposition est confirmée officiellement, cela risque d’avoir des conséquences graves et d’aggraver davantage la crise politique déjà tendue au Tchad. Cette série d’événements fait suite à une attaque contre l’Agence nationale de sécurité de l’État à N’Djamena, incitant le Président de la Transition, Mahamat Idriss Deby, à ordonner une fouille généralisée dans la ville, à l’exception des personnes bénéficiant d’une immunité légale. Des tirs sporadiques d’armes automatiques ont également été signalés aux abords du QG d’un parti de l’opposition, assiégé par l’armée, ajoutant une dimension inquiétante à cette crise politique en cours.





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