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Crise anglophone : des organisations de défense des droits de l’Homme pressent le gouvernement d’ouvrir des enquêtes sur les exactions


Amnesty International et 16 autres organisations ont fait pression sur le gouvernement du Cameroun pour qu’il enquête immédiatement sur les allégations de violations des droits de l’homme commises par les forces armées et les combattants séparatistes dans les régions anglophones, et qu’il poursuive les responsables de ces actes.

Cet appel fait partie des 5 autres rendus publics par le collège des organisations de défense des droits de l’homme le mardi 14 novembre 2023 dans une déclaration commune en marge de l’examen périodique universel du Cameroun qui a lieu tous les quatre ans et demi.

L’Examen Périodique Universel est un moment où chaque Etat membre des Nations Unies est soumis à un examen de son bilan en matière de droits de l’homme par d’autres Etats au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève et le 14 novembre était le tour du Cameroun.

Le collège des organisations de défense des droits de l’homme, en appelant les Etats membres de l’ONU à produire des recommandations fortes pour la protection et le respect des droits de l’homme au Cameroun, a également appelé le gouvernement à accepter les recommandations et à prendre les mesures nécessaires pour leur mise en œuvre.

En dénonçant les abus commis par les deux parties en conflit, les organisations appellent le gouvernement à enquêter immédiatement sur les allégations de violations des droits de l’homme commises par les forces armées et les combattants séparatistes dans les régions anglophones du Cameroun touchées par la crise.

Veiller à ce que les personnes arrêtées dans le cadre de la crise anglophone soient rapidement traduites devant un tribunal ordinaire qui respecte les normes internationales en matière de procès équitable, et non devant un tribunal militaire.

Le gouvernement a également été invité à libérer immédiatement et sans condition toutes les personnes détenues arbitrairement dans le cadre de la crise anglophone.

Enfin, ils demandent au gouvernement de protéger les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme et les activistes qui reçoivent des menaces pour avoir documenté ou dénoncé les crimes commis dans le contexte de la crise.



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