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Crimes et détournements : une autre affaire scandaleuse éclate à la figure de Laurent Esso

Beaucoup de personnes donneraient tout ce qu’elles ont pour ne pas être actuellement à la place du ministre camerounais de la Justice, Garde des sceaux Laurent Esso. Le membre du gouvernement, fidèle collaborateur de Paul depuis des années maintenant, est accusé d’avoir participé à un assassinat.

C’est celui de l’homme de média Martinez Zogo, animateur de l’émission Embouteillages sur la radio Amplitude FM. C’est l’affaire du moment.

Le journaliste a été dans un premier temps kidnappé, torturé ensuite avant d’être finalement tué. Son corps sans vie a été jeté dans un quartier de Yaoundé et retrouvé dans la stupeur totale.

Mais ce n’est pas la seule affaire dont doit s’inquiéter le ministre d’État Laurent Esso. Selon le journaliste politique Boris Bertolt, « le personnel judiciaire dénonce des détournements au tribunal de Mbalmayo ».

Cela peut paraitre incroyable mais en même temps non surprenant quand on sait combien de fois les dirigeants des institutions nationales sont cupides, en témoignent les emprisonnements ces dernières années, surtout avec la fameuse opération Épervier.

Le lanceur d’alertes Boris Bertolt témoigne qu’en effet, « depuis bientôt un an, c’est la tristesse qui règne sur le visage du personnel judiciaire des tribunaux de Mbalmayo ».

Et pour cause, « après le détournement d’émoluments qui étaient censés être payés depuis le deuxième trimestre 2022, le personnel judiciaire de cette institution dénonce également l’absence des primes de rendement ».

Autrement dit, « ils mettent en madame la greffière en chef Djoukouo Lydie Henriette et monsieur le procureur de la République Tchokouchte René ».

Boris Bertolt termine en révélant que « les récriminations vont dans tous les sens et portent sur certains griefs, notamment sur la notation arbitraire des primes de rendement au détriment, le mépris du grade et du poste de responsabilité ».

Même si là le ministre Laurent Esso n’est pas impliqué directement, il est clair que c’est dans son domaine d’intervention que les faits se déroulent et il doit rapidement trouver une solution pour sauver son ministère.

Dans l’affaire Martinez Zogo, c’est lui-même qu’il faudrait sauver puisqu’on l’accuserait d’avoir commandité l’assassinat. Justin Danwe, le chef des opérations spéciales de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) aurait laissé entendre que c’est le fonctionnaire qui a téléphoné à Jean-Pierre Amougou Belinga pour lui dire d’éliminer la victime.

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