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Crash d’avion dans la Haute Sanaga : Voici enfin une bonne nouvelle pour les familles

Selon des sources dignes de foi, les familles des victimes du crash d’un aéronef survenu à Bibey, une localité de la Haute Sanaga dans la région du Centre camerounais pourraient bientôt faire le deuil des leurs disparus.

Selon les informations de AGA, c’est depuis lundi dernier 04 juillet 2022 qu’une équipe de spécialistes de la médecine légale a pris ses quartiers à Yaoundé. Elle travaille en vue de procéder à l’identification des restes des passagers ayant tous péri le 11 mai 2022 dans ce tragique événement. Il s’agissait de 3 camerounais et 6 étrangers missionnés pour le compte de la société de transports par pipeline du pétrole exploité depuis Doba, au Sud du Tchad.

Interrogé par AGA, Dr Patricia Kom Njomgang, présidente de la société camerounaise de médecine légale qui fait partie de l’équipe des médecins legistes réquisitionnés par la police judiciaire, a souhaité ne pas s’étendre sur un processus qu’elle dit « exigeant » et « sensible ». Et pour cause: les occupants de l’aéronef auraient été tous cramés dans le feu qui a suivi le crash. De sorte que la reconstitution des corps est complexe.

L’exercice de constatation, préalable aux analyses qui se feraient quant elles à l’étranger dans un centre spécialisé, demanderait des confrontations entre des proches des victimes et les restes des corps collectés et conservés dans les services spécialisés d’un hôpital public camerounais.

En rappel, l’aeronef de la société nigériane Caverton affrété par COTCO transportait 11 passagers, dont les membres de l’équipage. Aucun n’avait survécu.
Les apparentés ont été régulièrement convoqués pour les prélèvements afin de pouvoir comparer leurs ADN avec ceux des victimes et permettre ainsi la restitution des corps à chaque famille à la fin du processus.

Comme on peut le subodorer, il s’agit d’un processus médico-légal complexe qui prendra encore quelques semaines. Mais il ira à bon terme vus les moyens qui sont déployés, y compris en recourant à des laboratoires étrangers, en Europe notamment.

Ce processus nous rappelle celui relatif à l’identification des corps des 55 passagers de l’incendie survenu il y a un peu plus d’un an dans un accident nocturne à la falaise de Foreke Dschang. Selon des membres de familles s’étant confié à la presse, ils n’avaient pas fait l’objet de prélèvements visant à comparer les ADN aux fins d’identification avec précision des corps des leurs. L’on se souvient encore avec quel émoi une partie de l’opinion avait suivi la fameuse cérémonie d’inhumation collective des corps présumés de victimes non retires voire non identifiés de cet accident. Dans une région de l’Ouest où la question du deuil des proches est riche de significations coutumières, plusieurs familles n’ont toujours véritablement pas fait le leur. Elles disent attendre toujours que soient clairement identifiés les restes des leurs.

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