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Comment vos préférences alimentaires reflètent votre santé cérébrale



Un chocolat onctueux, des légumes frais croquants, des frites bien salées…nous avons tous un coin du cerveau qui réagit à ses propres préférences alimentaires. Nos palais se développent de manière unique, façonnés par la génétique, la culture et les expériences personnelles. Malheureusement, nos papilles sont souvent attirées par des aliments qui procurent une satisfaction immédiate : des plats riches en sucre, en graisses et en sel.

Les conséquences de cet attrait sur le long terme sont une prise de poids et une augmentation des risques de troubles physiques et mentaux. Des nouvelles recherches, publiées par la revue Nature Mental Health, nous apportent un éclairage sur la façon dont nous choisissons nos aliments favoris.

Manger équilibré pour une meilleure santé cérébrale

Cette étude collaborative de l’université de Fudan en Chine et de l’université de Cambridge au Royaume-Uni, s’est appuyée sur un vaste échantillon de 181 990 personnes pour examiner comment les choix alimentaires sont associés aux fonctions cognitives, à la santé mentale, au métabolisme, à l’imagerie cérébrale et à la génétique.

Les scientifiques ont examiné la consommation de légumes, de fruits, de poisson, de viande, de fromage, de céréales, de vin rouge, de spiritueux et de pain. Ils ont constaté que 57 % des participants tendaient vers une alimentation saine et équilibrée, sans excès dans aucune catégorie. Sans surprise, ces personnes présentent une meilleure santé cérébrale, une meilleure fonction cognitive et une meilleure santé mentale que les autres.

Comment changer ses habitudes ?

Autre découverte : nos gènes déterminent en partie ce que nous aimons manger, ce qui détermine à son tour notre fonction cérébrale. Cependant, nos priorités en matière de choix alimentaires sont également influencées par un certain nombre de facteurs, notamment le prix, les allergies, l’aspect pratique, et les habitudes alimentaires de nos proches.

La bonne nouvelle est que les préférences alimentaires ne sont pas une fatalité. Par exemple, si vous réduisez lentement votre consommation de sucre et de matières grasses et la maintenez à un niveau très bas pendant plusieurs mois, vos habitudes peuvent changer durablement.

D’autres techniques consistent à manger lentement, à faire attention à ce que vous mangez et à l’apprécier, plutôt que de manger un repas sur le pouce ou devant un écran.



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