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Le chef de l’ONU « bouleversé » par l’annonce du siège de Gaza


La guerre entre Israël et le Hamas va s’inviter lundi au menu des discussions entre Olaf Scholz et Emmanuel Macron. Les deux dirigeants se retrouvent à Hambourg avec leurs ministres pour tenter de relancer le couple franco-allemand.

L’agenda de ce séminaire, consacré aux transformations industrielles et technologiques, devrait être bousculé par l’offensive massive du Hamas en Israël et ses conséquences.

Autour du chancelier et du président, une vingtaine de ministres côté français et l’équipe gouvernementale allemande sont arrivés dans la métropole portuaire du nord de l’Allemagne, deuxième ville du pays dirigée de 2011 à 2018 par Olaf Scholz.

En milieu d’après-midi, sous la pluie, le chancelier a accueilli le chef d’Etat français sur le tarmac de l’aéroport d’Airbus, pour une visite de l’un des symboles de la coopération entre les deux pays.

Signe des tensions géopolitiques: le trafic aérien à l’aéroport principal de Hambourg a été brièvement interrompu juste avant le vol présidentiel en raison de menaces visant un avion en provenance d’Iran.

C’est la première fois que l’exécutif allemand, rompu à la pratique de « retraites » censées faire germer bonnes idées et consensus, invite un partenaire étranger.

Aucune annonce immédiate n’est à attendre de ce format « intime », a-t-on prévenu des deux côtés.

Coalition affaiblie

« On va faire du bateau, se promener sur l’Elbe, manger des Brötchen (petits pains) au poisson et discuter de moyen, long terme », a relevé une conseillère présidentielle.

Démodés les plus officiels Conseils des ministres franco-allemands, dont le rythme a progressivement ralenti depuis leur institution en 2003 ?

La guerre en Ukraine a mis à nu plusieurs divergences de fond sur cette alliance historique, motrice de la construction européenne.

Au point de pousser les deux premières puissances européennes, en 2022, à reporter de quelques mois le dernier Conseil des ministres franco-allemand.

A cause des émeutes en France, Emmanuel Macron avait aussi dû reporter, début juillet, une visite d’Etat en Allemagne, la première d’un président français depuis plus de 20 ans.

Or, « le temps presse pour les Allemands et les Français » dont « la machine à compromis » est tombée « à son plus bas niveau en terme d’efficacité », estime Jacob Ross, politologue au centre Alfred von Oppenheim pour les questions sur l’avenir de l’Europe.

De l’énergie à la défense en…



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