Claudel Noubissie au coeur d’un scandale financier de près d’un milliard de francs CFA
Claudel Noubissie, entrepreneur émérite, se trouve actuellement au centre d’un scandale financier majeur, suscitant des inquiétudes quant à la transparence de ses opérations et à la protection des investisseurs.
Au cours de l’année 2021, Noubissie a orchestré une levée de fonds remarquable, amassant un total impressionnant de 981.068.656 FCFA, soit près d’un milliard de francs CFA, répartis entre différentes entreprises et projets. Les détails dévoilés révèlent une répartition diversifiée, englobant Startup Group, Startup Foods, Coffret VIP, Sur Mesure, Startup Training, et Tontine Structurelle.
Cependant, malgré les promesses de rentabilité minimale de 50% sur 12 mois, les investisseurs se retrouvent face à une situation alarmante. Noubissie aurait dû rembourser 1.471.602.984 FCFA en 2022, mais des retards persistants et des échecs apparents dans ses projets ont soulevé des préoccupations sérieuses. Les loyers impayés et les redressements fiscaux en cours ajoutent à la complexité de la situation.
Le scandale atteint des proportions encore plus graves alors que Noubissie continue à organiser des levées de fonds en 2022 et 2023, portant le total collecté à près de 2 milliards de FCFA. À ce jour, les investisseurs se retrouvent confrontés à une dette de près de 3 milliards de FCFA, exacerbant les craintes quant à la solvabilité de l’entrepreneur.
Révélant un tournant inquiétant, Noubissie a récemment publié une vidéo confessant l’échec de ses projets. Il propose de convertir les dettes en actions, exposant les investisseurs à une possibilité de faillite imminente. De manière controversée, il les appelle également à réinvestir pour « booster » les activités, tout en les accusant de ne pas avoir contribué au succès de ses entreprises.
Ce scandale financier met en lumière les défis liés à la régulation des levées de fonds et souligne l’importance d’une surveillance accrue pour protéger les investisseurs dans le domaine des start-ups.
