Charles III atteint d’un cancer : pourquoi les méthodes controversées de son médecin suscitent beaucoup d’inquiétudes (ZAPTV)
Le Royaume-Uni est sous le choc depuis l’annonce du cancer de Charles III. Invitée de C à vous mardi 6 février, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, la directrice de la rédaction du magazine Point de vue, a évoqué la personnalité controversée du médecin choisi par le monarque britannique.
Une annonce qui a choqué le Royaume-Uni. Quelques mois seulement après son accession au trône, les médecins ont diagnostiqué un cancer au roi Charles III lors de son opération de la prostate. « Pendant la récente intervention hospitalière du Roi pour une hypertrophie bénigne de la prostate, un problème distinct a été noté. Des tests diagnostiques ultérieurs ont identifié une forme de cancer« , pouvait-on lire dans le communiqué relayé sur les réseaux sociaux par le château de Buckingham Palace. Suite à cette annonce, les messages de soutien se sont multipliés sur les réseaux sociaux. « Nous souhaitons à Sa Majesté le Roi Charles III un prompt rétablissement. Nos pensées vont au peuple britannique. Amitiés », a notamment écrit Emmanuel Macron sur X, anciennement Twitter.
Pourquoi les méthodes du médecin de Charles III interrogent
Invitée de C à vous, mardi 6 février, Adélaïde de Clermont-Tonnerre est revenue sur la personnalité controversée du médecin choisi par Charles III. Michael Dixon est en effet connu pour son soutien à l’homéopathie et ses déclarations controversées sur des « remèdes indiens à base de plantes » pour guérir le cancer. Pour la directrice de la rédaction du magazine Point de vue, il s’agit d’un « faux procès ».
« ll est aussi bardé de diplômes, de vrais diplômes de médecine, il a deux fils médecins. Il dirige une institution, c’est vrai, qui est ouverte aux médecines parallèles, mais qui ne dit absolument pas qu’elles sont censées les remplacer. Et c’est visiblement un très bon médecin », a-t-elle expliqué, avant d’évoquer le passif de la famille royale. « C’est une tradition très enseigne. La reine Adélaïde en 1835 est déjà passionnée par l’homéopathie, la reine Victoria avait son médecin homéopathe, et ça a continué de génération en génération jusqu’à Charles« , a ajouté Adélaïde de Clermont-Tonnerre. Des méthodes qui interrogent.
