à la uneCultureInternational

cette tendance chaussures sera partout ce printemps-été 2024


Si l’on réunissait une dizaine d’individus autour d’une table, il est presque certain que chacun posséderait au moins une paire de baskets, soigneusement conservée dans son placard à chaussures.

Que ce soit pour des raisons de commodité, de fonctionnalité ou d’esthétisme, posséder des chaussures de sport est le sésame ultime pour faire partie du club. Cependant, cette saison, la popularité de ces chaussures sportives risque de prendre un coup. En tant que journaliste de mode, je suis convaincue que les sabots Birkenstock feront une entrée triomphante dans les rues ce printemps.

Le modèle Boston de Birkenstock fait de l’ombre aux baskets en 2024

Alors que les UGG s’apprêtent à opérer un retour en force puissance mille, il n’en est rien comparé à celui qu’amorcent les Birkenstock. Si les sandales Arizona de la marque allemande figurent parmi les préférées des modeuses en été, dès le mois d’avril l’attrait collectif bascule vers le modèle Boston.

Inventés en 1976, ces sabots en liège font la fierté de la famille Birkenstock. Pratiques, robustes et confortables, ces sabots Birkenstock déclinés en plusieurs coloris et matières à l’instar du shearling, ont su transiter de l’étiquette « orthopédique » qui leur colle à la peau, vers l’étiquette « tendance » en l’espace de quatre décennies.

À lire également :

Pour avoir une surdose de style en 2024, les expertes mode associent leurs Birkenstock Boston avec des chaussettes montantes, de préférence blanches ou beiges. Mon conseil ? Les porter sur des jambes nues et combiner ces chaussures ancestrales avec une chemise oversized, un sac hobo et une jupe (minijupe écossaise, jupe de tennis, jupe longue en denim) pour avoir d’autant plus de style. Comme toute tendance, pour la comprendre véritablement, il nous faut remonter le temps.

C’est en 1774 que Johannes Birkenstock, ayant tout juste reçu le titre de « maître-cordonnier », ouvre sa première boutique de cordonnerie. À l’époque, le citoyen ordinaire ne possédait qu’une seule chaussure dans sa vie d’adulte, qu’il faisait réparer au fil du temps et des usures. Pour répondre à cette question de durabilité, son arrière-petit-fils, Konrad Birkenstock, imagine en 1897 cette célèbre forme de chaussure anatomique, identifiable par un talon arrondi, une semelle flexible et des rebords distincts sur les côtés. De quoi inspirer les jeunes chausseurs et cordonniers à lui emboîter le pas.

Les Birkenstock « Boston », une chaussure de légende

Somme toute, c’est en 1902 que naît véritablement la semelle d’intérieure Birkenstock, prévue pour soigner ou guérir les pieds abîmés, comme le précise les archives de la marque allemande. En 1913, cette même semelle subit une amélioration en étant fabriquée à partir d’un mélange de divers matériaux, fait de liège et de latex. Aussitôt réalisée, aussitôt brevetée, cette dernière fut enregistrée sous le nom de « Fußbett », qui signifie « lit de pied ». Une appellation qui résonne encore de nos jours, puisque les pointures de la mode que sont les stylistes, les journalistes et les célébrités, ne jurent que par ces Birkenstock.

Cette chaussure orthopédique devenue tendance est bien plus qu’un simple accessoire. Elle est un pas dans lequel il nous faut tous marcher, pour que notre garde-robe soit synonyme d’intemporalité.





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp