Cette famille refuse 50 millions d’euros pour revendre leur terrain, les promoteurs immobiliers n’en peuvent plus

Qui a dit que l’argent pouvait tout acheter ? Certes, Dans bien des cas, l’argent est la solution à bien des problèmes, mais il existe certaines situations dans lesquelles il est loin d’être suffisant. C’est la leçon qu’ont reçu des promoteurs immobiliers qui ont eu affaire à une famille pour le moins originale.

Ces derniers, souhaitant développer un projet immobilier, n’ont en effet pas réussi à acheter une parcelle. La famille, propriétaire de ladite parcelle semble plus que déterminée à conserver son bien puisqu’à plusieurs reprises, elle a refusé une somme d’argent colossale.

Une famille refuse des millions d’euros en échange de son terrain

L’image est impressionnante : un quartier résidentiel composé de plusieurs dizaines de maisons identiques, à l’exception d’une seule habitation : celle de la famille Zammit. Cette dernière présente un caractère très spécial pour deux raisons : d’abord, elle est la seule à dénoter avec toutes les autres habitations, ensuite, la famille qui en est propriétaire est probablement la plus entêtée du monde !

Lorsqu’il a y a plus d’une quinzaine d’années, les promoteurs immobiliers ont voulu mettre en développement leur projet sur la zone concernée, ils ont très logiquement fait des propositions commerciales alléchantes aux différents propriétaires des parcelles des lieux. Ceux-ci ont tous accepté de vendre, à l’exception de ces chers Zammit.

Au fil du temps, le quartier s’est donc peu à peu transformé, mais la maison des Zammit demeurait là, tel le témoin d’une époque qui lentement disparaissait sous leurs yeux. L’un des membres de la famille s’est d’ailleurs ainsi exprimé : « c’était un quartier de fermes avec des maisons en briques rouges, chaque maison était unique et il y a avait tellement d’espace mais plus maintenant, ce n’est plus pareil. »

Diane Zammit, la mère de famille qui s’exprime, n’est pas femme à renoncer ou à se laisser faire. Voici plus d’une décennie qu’elle résiste aux assauts des agents immobiliers, allant jusqu’a refuser la somme de 50 millions d’euros pour vendre cette parcelle tant convoitée! Vous avez bien lu. 50 millions d’euros!

Pourquoi cette maison vaut si cher ?

Mais une question se pose ici : pour quelle raison une parcelle d’environ 2 hectares vaudrait-elle une telle somme ?  D’après les experts, la parcelle située à près de 40 km du centre-ville de Sydney offre une vue particulièrement impressionnante des Blue Mountains (classées au patrimoine mondial). Forcément, un tel emplacement n’a quasiment pas de prix. En tout cas, pas pour la famille Zammit.

Les agents immobiliers qui ont eu à connaître de l’affaire ont leur avis sur la question. L’entêtement de la famille Zammit est une sorte « d’empêcheur de tourner en rond », qui ralentit le business des développeurs. Nul étonnement, donc, qu’une telle attitude ait entraîné l’irritation et l’impatience de ces professionnels connus pour leur capacité quasi irrésistible à convaincre.

Pourtant, certains d’entre eux n’ont pas caché leur admiration pour le courage et la détermination de la famille Zammit qui a tout de même renoncé à plusieurs millions d’euros, dans cette histoire. L’un de ces agents immobiliers s’exprime ainsi : « La plupart des gens ont cédé au fil des années passées, mais eux ils ont tenu bon. C’est tout à leur honneur. »

Le plus comique dans tout cela, est que chacune de maisons du lotissement est évaluée à environ 1 million, tandis que celle des Zammit affiche 50 fois cette valeur! Ceci est véritablement une preuve que ce qui est rare et inaccessible vaut cher, très cher.

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Ces propriétaires qui ont refusé de vendre leur bien ont inspiré Hollywood

Ce genre d’histoire aux airs de David et Goliath, est tout de même assez fascinante. En effet, il reste assez rare, de nos jours, que des personnes refusent, en toute conscience, autant d’argent. Pourtant, ce type de comportement fascine à tel point qu’il a même inspiré Hollywood.

Nul n’ignore que les studios américains sont toujours prompts à adapter toutes sortes d’histoires pourvu qu’elles soient susceptibles d’émouvoir le public. A ce sujet, celui-ci demeure très friand de celles dans lesquelles les plus faibles s’en sortent face aux plus forts.

C’est ainsi que le film Up, des studios Pixar a été inspiré par l’histoire d’Edith Macefield, une femme âgée de 106 ans qui a refusé plus d’un million de dollars pour la vente de sa maison dans le cadre d’un projet immobilier. L’anecdote veut que l’un des responsables du projet est, par la suite, devenu ami avec la vieille femme. A sa mort, cette dernière lui a légué la maison que l’homme a alors vendue pour 300 000 €…

Si l’histoire du film n’est pas tout à fait celle-là, Disney a tout de même marqué le coup en attachant des ballons à la maison d’Edith Macefield pour la lancement du film, comme une sorte de clin d’œil à la détermination devenue légendaire de cette femme remarquable.

Dans le même registre, en France, Salah Oudjani qui a été propriétaire d’un café pendant plus de quarante ans, avait refusé de le céder à des  promoteurs immobiliers. Ces derniers avaient dû se résoudre à laisser le vieux café trôner fièrement au milieu du quartier qui devait inexorablement se transformer. Mais tout comme la famille Zammit, Salah Oudjani a choisi le coeur plutôt que l’argent.