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Voici la liste noire des 105 médicaments jugés « dangereux » à cause de leurs effets secondaires


Avec la chute des températures et l’humidité qui règne en maître en ce mois de décembre, rhumes, toux, fatigue, pour ne citer qu’eux, sont en augmentation. Face à ces maux hivernaux, nombreux sont ceux qui se précipitent à la pharmacie du coin pour s’armer de médicaments d’utilisation courante, en apparence inoffensifs, dans l’espoir de se soigner. Mais cela ne serait pas sans risque pour la santé, comme le révèle le bilan de la revue Prescrire.

105 médicaments pointés du doigt, considérés comme « dangereux »

Si certains médicaments d’usage courant sont à proscrire, d’autres traitant des pathologies bien plus spécifiques le sont aussi. Au total, pas moins de 105 médicaments sont répertoriés, dont 88 sont disponibles sur le marché français. Parmi ces derniers, le Smecta, utilisé pour soigner des troubles intestinaux, est pointé du doigt. La présence de plomb dans sa formule est incriminée.

La revue détaille les aspects controversés de ce composé : « Le plomb a des effets toxiques neurologiques, hématologiques, rénaux et cardiovasculaires, et des effets reprotoxiques, dont la plupart augmentent avec la dose d’exposition ». Un autre médicament, le diclofénac, plus connu sous le nom de Voltarène, utilisé pour soulager les douleurs, entraînerait « un surcroît d’effets indésirables cardiovasculaires (dont infarctus du myocarde, insuffisances cardiaques) et de morts d’origine cardiovasculaire par rapport à d’autres AINS aussi efficaces ».

Des effets secondaires représentant un risque pour la santé

En ce qui concerne les traitements pour les maux de gorge, l’alpha-amylase, connu sous le nom de Maxilase, exposerait à des risques de « troubles cutanés ou allergiques parfois graves, dont : urticaires, prurits, angiœdèmes, rashs maculo-papuleux, érythèmes ». Parmi les 105 médicaments répertoriés, le Vogalène et le Vogalib, utilisés pour traiter nausées et vomissements, exposeraient les patients « à des troubles du rythme cardiaque, des accidents vasculaires cérébraux et des morts subites ».

Le Dolirhume ou l’Actifed, décongestionnants pour le nez en cas de rhume, seraient également à proscrire. Comme le rapporte Le Parisien, ils exposeraient les utilisateurs à des troubles cardiovasculaires et à des effets indésirables jugés « disproportionnés », « pour des médicaments destinés à soulager des troubles bénins ».

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Des médicaments classés en fonction du domaine médical

Face à cette longue liste, la revue Prescrire n’hésite pas à suggérer des alternatives à utiliser. Elle recommande ainsi des médicaments ayant une balance bénéfices-risques plus favorable que ceux à écarter. Dans d’autres cas, certes plus rares, la revue recommande même d’éviter la prise de médicaments, privilégiant ainsi la prudence.

À noter que la liste 2024 ne comprend pas de nouveaux médicaments ajoutés à celle de 2023. Elle se base d’ailleurs sur l’ensemble des médicaments analysé entre 2010 et 2023. Cependant, dans sa mise à jour, trois médicaments liés au traitement de la toux et des maux de gorge ont été retirés. Ils ne sont plus commercialisés ni en France, ni en Belgique, ni en Suisse.





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