à la uneCultureInternational

Cette étonnante tendance mode capillaire, fait décoller les ventes à l’approche du printemps 2024


Particulièrement prisée dans les années 1980, cette pièce mode peu coûteuse, que l’on a traditionnellement l’habitude de porter sous la douche pour éviter de mouiller nos cheveux, promet de redevenir tendance. Bella Hadid, Ariana Grande, Hailey Bieber, mais aussi, bien avant elles, Madonna, Sarah Jessica Parker, Janet Jackson et Courteney Cox, ont toutes succombé, à un moment ou à un autre, à cet élastique recouvert de tissu, unique en son genre.

Tendance mode 2024 : le chouchou pour cheveux signe son grand retour ce printemps

Empreint de la nostalgie des années 1960, le chouchou, communément appelé scrunchie, assure de connaître une énième heure de gloire imminente. Tel est le constat établit par le moteur de recherches Stylight, qui enregistre une hausse de +90% d’augmentation des clics depuis l’an passé. Autrement dit, une demande qui a quasiment doublé. Si les requêtes s’axent davantage vers les modèles XXL, l’intérêt des modeuses passe majoritairement par des accessoires pour cheveux singuliers.

Et pour cause, afin de maintenir leur chevelure ce printemps, les expertes en style et les consommatrices de part et d’autre le monde, orienteraient leurs recherches vers des chouchous qui tirent leur épingle du jeu.

Quels chouchous privilégier pour être très stylée en 2024 ?

En maille, en crochet, en organza, en velours ou en satin, les scrunchies les plus désirables mettent l’accent sur différentes textures, volontairement tape-à-l’œil. D’après mon interprétation de cette tendance mode et coiffure, les chouchous les plus irrésistibles du moment se démarquent soit par une couleur (bleu céruléen, rose millenials, rouge cerise ou bordeaux, jaune mimosa, lilas, marron, pêche « peach fuzz« ) soit par un imprimé moderne (léopard, motif vache, zèbre, vichy).

En fonction de vos goûts, de la nature de vos cheveux et de votre carnation, choisissez des modèles qui vous mettront le plus en valeur. Somme toute, il serait bien dommage de s’intéresser à cette tendance sans connaître véritablement son histoire, vous ne trouvez pas ?

Scrunchy : quelle est l’histoire du chouchou pour cheveux ?

Faisant partie du paysage stylistique depuis plus de soixante ans, il va sans dire que le chouchou est devenu « banal ». Banal, dans le sens, que cela fait des décennies que son nom est inscrit au panthéon de la mode. Somme toute, le scrunchy peut encore surprendre par son esthétique versatile, qui évolue au gré des saisons et des envies. En revanche, ce qui ne change pas, c’est son origine.

L’histoire raconte que ce serait Philips E. Meyers, qui aurait inventé le chouchou aux États-Unis, en 1963. Pourtant, la gloire est finalement revenue à la chanteuse, compositrice et professeur de chant américaine, Rommy Hunt Revson, qui l’améliora et le breveta en septembre 1987. Âgée de 43 ans à l’époque, la jeune femme (qui avait fait la première partie de Frank Sinatra) eut l’idée, durant la période estivale de 1986, de mettre au point un accessoire pour cheveux révolutionnaire pour l’époque. Un chouchou XXL, attachable grâce à un élastique, qui n’arrachait et n’abîmait pas les cheveux, imaginé en guise d’alternative aux accessoires en plastique et en métal de l’époque. Un coup de génie qui, selon elle, lui serait venu lorsqu’un soir, en montant se coucher, puisqu’elle aurait été inspirée par la ceinture élastique de son pyjama.

Un été très productif, pour Rommy Revson, qui venait tout juste de rompre avec son second époux, John Revson, héritier de la fortune Revlon. Un divorce complexe, qui l’avait, financièrement parlant, contraint de repartir de zéro. Pour rebondir, c’est tout naturellement que la mise au point d’un chouchou 2.0 lui est apparue. « Je ne sais pas pourquoi, mais je suis devenue quelque peu déterminée à trouver une invention utilisant du tissu au lieu du plastique pour les cheveux » avait-elle confié à Talk Business. « Quelque chose m’a dit de continuer à travailler sur cet accessoire pour cheveux. ». Très vite, après l’achat d’une machine à coudre à 50 dollars à Southampton, le premier prototype était né et il était noir et doré. Le nom de cette invention ? Il lui serait venu de son caniche « scunci », qui d’après elle, n’arrêtait pas d’aboyer lorsqu’elle essayait de nommer sa création. Un nom remplacé par « scrunchie« , à des fins commerciales.

Une invention florissante, puisqu’à son apogée, les ventes des scrunchies aux États-Unis, rapportaient plus de 100 millions de dollars annuels en licences, à Rommy Revson.





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp