cette demande bouleversante de ses parents et grands-parents

Une partie de son squelette a été découverte tout près du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) le 30 mars dernier. Neuf mois après avoir mystérieusement disparu en quittant la maison de ses grands-parents maternels, le petit Emile a été retrouvé par une randonneuse. Deux semaines après la découverte, les proches du garçon de 2 ans et demi ont fait une demande bouleversante aux gendarmes. 

Depuis la découverte du crâne du petit Emile, en contrebas du hameau du Haut-Vernet, les enquêteurs ont tenté de mettre au jour d’autres indices qui permettront d’en savoir plus sur les causes de la mort du petit garçon. Mais alors que leurs efforts ont porté leur fruit, le dispositif de recherche vient d’être levé, a indiqué le procureur de la République, ce mercredi 10 avril à BFMTV.

Disparition d’Emile, 2 ans et demi : cette requête des parents et des grands-parents aux gendarmes

Suite à l’audition de la randonneuse, les lieux où le crâne et plusieurs effets personnels du petit Emile ont été retrouvés, ont été fermés au public. Afin de préserver l’enquête d’éventuelles perturbations ou détériorations, aucune personne extérieure à l’affaire sur la disparition de l’enfant n’a été autorisée à pénétrer la zone. À l’exception des parents et des grands-parents.

Selon les informations de nos confrères, la police et la justice ont répondu favorablement à une demande bouleversante de la famille du petit Emile. En effet, cette dernière a pu se rendre sur place à deux reprises. La première, le mardi 9 avril, près d’une semaine après la macabre découverte, la seconde, le lendemain, le mercredi 10 avril. Ils ont ainsi pu voir les lieux où les restes du petit garçon ont été découverts.

crédit photo : DR La famille du petit Emile a pu se rendre sur les lieux où son crâne a été retrouvé.

Mort d’Emile dans le Haut-Vernet : ce message délivré par ses parents après la découverte du crâne de leur fils

Marie et Colomban S., ont choisi de s’exprimer après la découverte du crâne de leur fils, Emile. Le 31 mars, au lendemain de l’annonce, le jeune couple s’est exprimé via leur avocat dans un communiqué de presse. “Si cette nouvelle déchirante était redoutée, l’heure est au deuil, au recueillement et à la prière. Marie et Colomban savent désormais en ce dimanche de la Résurrection qu’Emile veille sur eux dans la lumière et la tendresse de Dieu”, peut-on lire.

“Mais la douleur et le chagrin demeurent”, ajoutent les parents du petit Emile et de conclure sur l’enquête toujours en cours : “Les enquêteurs continuent leur travail dans le nécessaire secret de l’instruction pour que puissent être découvertes les causes de la disparition et de la mort d’Emile”. De leur côté, les grands-parents de l’enfant n’ont pas souhaité s’exprimer, attendant comme le reste des proches le jour où le garçonnet pourra être enterré.

Avant que le squelette du petit Emile puisse être rendu à la famille, des examens et analyses sont menés dessus afin de découvrir les circonstances de la mort. Est-il décédé le 8 juillet 2023, jour de sa disparition ou plus tard ? A-t-il été victime d’une chute accidentelle ou la piste criminelle tient-elle toujours la route ? Autant de questions, dont les réponses sont difficiles à trouver. 

crédit photo : DR Quelles sont les causes de la mort du petit Emile, 2 ans et demi, disparu le 8 juillet 2023 ?

D’après les informations qui sont parvenues jusqu’aux médias, les os de l’enfant et les vêtements sont toujours analysés. “Plusieurs éléments corporels et effets appartenant à Emile qui sont actuellement expertisés par l’IRCGN”, a précisé le procureur, avant d’évoquer la fin du dispositif de recherches. Cela signifie-t-il que les enquêteurs ont assez de matériels pour travailler et fermer définitivement des pistes ? Rien n’est moins sûr.